«Je suis déçu» - Brady Tkachuk

Agence QMI
Les Sénateurs d’Ottawa ne font pas le travail en 2023-2024 et tous leurs membres, incluant le capitaine Brady Tkachuk, ont hâte de voir le cauchemar de la saison en cours prendre fin, et vite.
Avant d’accueillir les Penguins de Pittsburgh au Centre Canadian Tire, mardi, la troupe de l’entraîneur-chef intérimaire Jacques Martin occupait le 15e rang de l’Association de l’Est de la Ligue nationale avec 54 points et sept revers consécutifs. Elle a d’ailleurs échappé les quatre rencontres de son plus récent périple, s’inclinant entre autres devant les faibles Ducks d’Anaheim et Sharks de San Jose.
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C’est l’évidence même : rien n’a fonctionné dans la capitale fédérale. Le propriétaire Michael Andlauer a littéralement vécu l’enfer, marqué par le congédiement du directeur général Pierre Dorion et de l’instructeur-chef D.J. Smith. Sur la glace, cependant, peu a changé. Le club cherche toujours des solutions et les 20 derniers matchs du calendrier régulier serviront à peu de choses, hormis d’évaluer quelques hockeyeurs.
«C’est dur et frustrant. Évidemment, nous pensions nous retrouver en position différente de celle-ci. Je ne vous mentirai pas : je suis déçu. Je ne sais pas si c’est le mot approprié, car il y en a plusieurs pour décrire la situation, a commenté Tkachuk au quotidien "Ottawa Sun". Toutefois, comme je l’ai dit, nous montrerons du caractère et ce que nous sommes dans le plus profond de nous-mêmes durant ces dernières parties. Nous devons fournir un effort et représenter dignement cette ville formidable.»
Rester positif
Afin de conserver une dose optimale de motivation, une attitude exemplaire est de mise. L’attaquant en fait d’ailleurs une promesse solennelle et veut gagner des matchs de hockey.
«Il faut rester positif. Nous ne pouvons rien faire quant à ce qui est déjà passé. C’est fini. Il y a des moments à partir desquels nous devons apprendre. Il s’agira de jouer pour le logo, la fierté et ce que nous avons prêché dans les récentes années, soit de ne jamais abandonner, peu importe l’issue de l’affrontement», a estimé Tkachuk.
«C’est non négociable. Quand j’étais plus jeune, il y avait dans ma famille des règles à suivre, sur lesquelles il fallait se concentrer. C’était de batailler, de travailler fort et d’être un bon coéquipier», a-t-il renchéri.
Sur le plan individuel, le numéro 7 a connu une baisse de régime comparativement à l’année passée, lorsqu’il a inscrit 83 points en 82 sorties. Jusqu’à maintenant, il a amassé 52 points en 61 joutes.