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«Je sais un peu à quoi m’attendre» –Victoria Mboko

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Mylène Richard

2025-08-05T10:00:00Z
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À seulement 18 ans, Victoria Mboko a déjà démontré une belle capacité d’adaptation. Le défi sera de taille face à la neuvième favorite à Montréal, mais rien ne semble arrêter la nouvelle coqueluche canadienne.

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La plus jeune demi-finaliste canadienne de l’histoire de l’ère Open de l’Omnium Banque Nationale (depuis 1968) et quatrième plus jeune, toutes nationalités confondues, retrouvera sur son chemin Elena Rybakina mercredi soir.

Le dernier revers encaissé par Mboko est survenu justement face à la 12e joueuse mondiale, il y a moins de deux semaines, à Washington. C’est donc encore très frais dans sa mémoire.

«Bien sûr, je n’anticipe pas un match facile. Comme je l’ai déjà affrontée, je sais un peu à quoi m’attendre», a d’abord mentionné la 85e mondiale au terme de sa victoire de 6-4 et 6-2 contre l’Espagnole Jessica Bouzas Maneiro, lundi soir.

Rybakina l’avait emporté 6-3 et 7-5 en ronde des 16 avant de s’incliner plus tard en demi-finale face à la Québécoise Leylah Fernandez, éventuelle championne.

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«Je pense que je dois simplement augmenter mon calibre de jeu afin de compétitionner avec elle. Elle frappe fort et sert très bien. Je veux juste donner le meilleur de moi», a ajouté celle ayant obtenu un laissez-passer pour le tableau principal.

Sans pression

Du haut de son 85e rang à la WTA, Mboko ne semble pas intimidée, ayant écarté la première tête de série à Montréal et deuxième mondiale, Coco Gauff, samedi soir.

«Vicky» avait alors pris sa revanche, puisque l’Américaine de 22 ans l’avait battue en trois sets sur la terre battue de Rome, en mai.

Dans la métropole québécoise, Mboko pourrait ainsi ajouter à son tableau de chasse une troisième détentrice d’au moins un titre majeur après Sofia Kenin (Australie en 2020) et Gauff (USA Open en 2023 et le dernier Roland-Garros).

Rybakina avait été couronnée en 2022 à Wimbledon. Et depuis, l’ancienne du top 3 de 26 ans n’a pas chômé en Grand Chelem, atteignant la finale à Melbourne en 2023, les demi-finales sur le gazon londonien l’an dernier, ainsi que les quarts de finale à Wimbledon la saison précédente, tout comme à Roland-Garros en 2024 (aussi en 2021).

Souvenir d’un marathon jusqu’aux petites heures du matin

Il y a deux ans à Montréal, Rybakina avait également fait partie du carré d’as après avoir vaincu la Russe Daria Kasatkina dans le troisième match féminin le plus long de l’histoire de l’Omnium Banque Nationale.

Le marathon de 3 h 27 min s’était même terminé un peu avant 3h dans la nuit.

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