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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

«Je reste connecté avec ce petit gars de Victo qui rêvait de faire de la musique», confie Dumas qui lance simultanément un nouvel album et présente une série inédite de spectacles

Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
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Photo portrait de Sarah-Émilie Nault

Sarah-Émilie Nault

2025-09-06T10:30:00Z
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Dumas a habitué ses admirateurs à le suivre dans ses aventures musicales aux multiples visages. À 46 ans, toujours aussi inspiré et intrépide, l’auteur-compositeur-interprète offre deux projets aux allures diamétralement opposées: un album de musique électro instrumentale et la série de concerts Piano, voix, diapos.

Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
Photo Agence QMI, JOEL LEMAY

Si Dumas a baptisé son nouvel opus Marathon, c’est effectivement parce que l’artiste pratique la course depuis une quinzaine d’années. Et parce qu’un marathon est, selon lui, une belle métaphore de la vie.

«J’aime autant courir que faire de la scène. La course me met dans un mode méditatif qui me rend heureux, semblable à la transe que je ressens avec la foule quand je suis sur scène», explique l’interprète qui trouve souvent son inspiration en courant, ce qu’il fait trois fois par semaine.

Décrit comme «une sculpture sonique» des segments plus énergiques présentés durant ses spectacles (souvent des moments d’improvisation), cet album instrumental est en fait un cadeau de fin de tournée que s’est offert Dumas, le mélomane.

«Je voulais me faire faire un cadeau au niveau du son et archiver le côté plus énergique de mon band live», précise-t-il, ajoutant aimer toujours aussi profondément le fait de monter sur scène.

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Ce disque est composé de 5 pièces aux titres évocateurs: Course, Pulsation, Distance, Focus et Élévation. Des pièces qui élèvent justement (uplifting en anglais) et qui se prêtent à une écoute en courant, en roulant ou même en dansant.

Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
Piano, voix, diapos

Ce qui allume Dumas? Rester créatif, relever de nouveaux défis et ne pas se censurer.

«Je reste connecté avec ce petit gars de Victo qui rêvait de faire de la musique. Je suis reconnaissant», confie l’artiste qui n’a jamais tenu sa réussite pour acquise et qui est le porte-parole de l’espace culturel Le Carré 150 de Victoriaville, qui célèbre cette année son 10e anniversaire.

Afin de demeurer créatif donc, Dumas propose un spectacle inédit à mille lieues de la frénésie des envolées musicales aux accents électroniques de Marathon.

Avec Piano, voix, diapos, Dumas nous offre de nouvelles versions au piano de ses plus grands succès, dont évidemment les pièces du mythique album Le cours des jours. Avec Gabriel Godbout-Castonguay au piano et Dumas à la voix.

Inventif (et craignant de ne pas savoir quoi faire de ses mains sans son éternelle guitare), le chanteur sera aux commandes des diapositives qu’il a dénichées un peu partout au Québec et qui serviront d’appui visuel à ce concert intime.

Dumas – qui écrit son prochain album dans ses temps libres – promet des moments touchants et drôles truffés d’anecdotes qui devraient surprendre les spectateurs.

«J’aime me lancer dans le vide. Je trouve important de prendre des risques, surtout à notre âge. J’avais envie de découvrir ma voix d’une autre façon, ce qui apporte une nouvelle dimension aux textes pigés dans tout mon répertoire», poursuit le musicien qui a imaginé ce projet d’amitié avec son comparse de longue date, le réalisateur Louis-Philippe Eno.

- L’album Marathon de Dumas est sur les plateformes.

- Dumas est en tournée au Québec avec Piano, voix, diapos. Il sera notamment à Québec les 26 et 27 septembre, à Sherbrooke le 6 novembre, ainsi que le 14 novembre au Gesu dans le cadre du Coup de cœur francophone (en supplémentaire le 15 novembre).

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