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«Je pleurais de douleur»: Stéphane Boyer raconte son combat contre la maladie

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Agence QMI

2025-02-08T19:25:40Z
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Le maire de Laval, Stéphane Boyer, a traversé un véritable parcours du combattant avant de recevoir son diagnostic de spondylarthrite ankylosante, une maladie auto-immune qui affecte la colonne vertébrale et les articulations périphériques comme les hanches, les épaules et la cage thoracique. 

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Près de 15 ans plus tard, M. Boyer assure qu’il se porte bien. Celui qui sollicitera un deuxième mandat auprès des Lavallois en 2026 reçoit des injections mensuellement afin de contrôler ses symptômes.

«Les gens ne s’en doutent pas. J’avais une canne avant», a-t-il expliqué lors d’une entrevue à QUB radio, diffusée au 99,5 FM.

«Juste pour enlever mes bas avant de me coucher, je pleurais de douleur. Juste me pencher, c’était trop douloureux. Ça fait comme des chocs dans la colonne, des chocs électriques», a-t-il décrit.

Or, la route a été longue depuis qu'il a ressenti ses premiers symptômes au début de sa vingtaine. Ce qui a commencé par un simple inconfort est rapidement devenu insoutenable, a rapporté M. Boyer.

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«C’est arrivé vers la fin de l’université. J’allais au travail en patins à roulettes à l’époque. J’ai commencé à avoir des douleurs en bas du dos, aux hanches. Donc j’ai juste arrêté de faire du patin à roues alignées. C’est revenu quelques semaines, mois plus tard», a-t-il confié.

«À un moment donné, ç'a culminé. J’étais avec des amis au centre-ville, dans un centre d’achat. Mes jambes ont lâché. Je suis tombé à terre. Je n’étais plus capable de marcher. J’ai dit à mes amis d’aller me chercher un fauteuil roulant», a poursuivi M. Boyer.

Les douleurs se sont empirées, au point où le jeune maire avait du mal à marcher. Les médecins ont pris deux ans avant de lui poser son diagnostic. Il a ensuite testé plusieurs traitements pendant deux autres années avant de trouver celui qui lui convenait.

«Quand j'ai commencé la politique, c'est à peu près au moment où j'ai commencé à avoir les bons médicaments et les bons traitements», a-t-il dit.

Malgré tout, M. Boyer a plusieurs limitations physiques.

Ce dernier ne peut pas rester debout pendant de longues périodes, ce qui l’empêche de faire certaines activités.

«Je veux juste que les gens sachent que ce n’est pas parce que je suis paresseux qu’ils me voient assis dans un événement. C’est vraiment pour des raisons de santé», a-t-il assuré.

Voyez l'entrevue complète dans la vidéo ci-dessus

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