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L'article provient de Le Journal de Montréal
Affaires

Temps durs pour les restos : «Je plains ceux qui attendent les clients»

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TVA Nouvelles

2021-11-02T02:25:14Z
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Malgré les nouveaux assouplissements dans les bars et restaurants, certains propriétaires craignent de ne pas pouvoir demeurer ouverts.

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Le manque de personnel se fait toujours sentir dans de nombreux établissements pour qui la situation est loin d’être réglé.

«Le fait que les restaurants peuvent ouvrir jusqu’à trois heures du matin, ça ne règle pas le (problème de) staff!», a clamé le propriétaire du restaurant Chez Éric, Éric Luksenberg, en entrevue à l’émission de Denis Lévesque.

Ce dernier réclame au gouvernement un soutien financier, afin de succéder aux programmes d’aide qui sont venus à échéance récemment

«Le 23 octobre, on finissait les dernières subventions. On les a remplies aujourd’hui, les dernières. Et à la sortie, c’est de la misère. Sur 100% de salaires, je crois qu’on va être remboursés à 20%», clame M. Luksenberg.

Ce dernier dit s’en faire particulièrement pour les nouveaux restaurants qui tentent de faire leur place.

«Si vous n’avez pas une bonne idée, je plains ceux qui attendent les clients», affirme le propriétaire de Chez Éric.

«Il y a tellement de locaux vides que s’ils n’aident pas les nouveaux à ouvrir, ça va être une catastrophe. Il va y avoir plein de restaurants, de bars et de discothèques vides» ajoute-t-il.

De plus, la hausse du prix des aliments n’est rien pour améliorer la situation des restaurateurs, craint Éric Luksenberg.

«C’est déjà tellement dur d’aller chercher des clients, si en plus vous leur mettez un 15 ou 20% de plus sur le menu, on ne va plus avoir personne», prédit-il.

Marre de Montréal

Éric Luksenberg, qui était propriétaire de deux restaurants dans le Vieux-Montréal depuis des décennies a récemment fermé boutique pour ouvrir un nouvel établissement à Brossard, sur la Rive-Sud.

Les conditions étaient rendues trop pénibles, indique-t-il.

«C’était le purgatoire. Les rues bloquées, le tunnel fermé, le centre-ville bloqué, les manifestations et les croix gammées sur mes menus», raconte le restaurateur.

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