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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

«Je pense pouvoir convaincre les Québécois»: Poilievre veut préapprouver GNL Québec

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Photo portrait de Raphaël Pirro

Raphaël Pirro

2025-03-20T15:29:44Z
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De passage dans une usine de Jonquière jeudi matin et à l’aube de la campagne électorale, Pierre Poilievre a dévoilé son plan pour accélérer la construction de projets industriels comme GNL Québec en créant des «zones canadiennes prêtes à bâtir». 

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«Je veux donner la certitude aux promoteurs de ces projets que les permis sont déjà en place», a expliqué M. Poilievre.

En ce sens, il propose de «préapprouver» le projet de gazoduc GNL Québec en accordant un permis avant même l’investissement initial, une façon d’offrir de la «certitude» aux entreprises.

Ce projet d’infrastructure de 14 milliards $ avait été rejeté par Québec en 2021 après des années de tergiversations et des recommandations du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) pour en modifier les contours.

À l’époque, le projet ne rencontrait pas les critères d’acceptabilité sociale. Les groupes environnementaux s’y sont opposés et s’y opposent toujours, puisque chaque projet impliquant le transport de pétrole ou de gaz naturel comporte son lot de risques de déversement.

M. Poilievre s’est fait demander s’il croit que l’opinion de la population envers un tel projet industriel dans l’arrondissement de La Baie, à Saguenay, pouvait avoir changé depuis.

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«Le statu quo n’a pas d’acceptabilité sociale», a rétorqué M. Poilievre. «Le statu quo où nous vendons 100% de notre gaz naturel aux États-Unis pour profiter à Donald Trump n’a pas d’acceptabilité sociale.»

Il s’agit d’une usine qui aurait le potentiel d’être «l’usine de liquéfaction de gaz naturel la plus propre au monde» car alimentée à l’hydro-électricité et refroidie par le climat froid de la région, a-t-il argué.

Qui plus est, le projet permettrait aussi de diversifier les marchés d’exportation du Canada, argue monsieur Poilievre. Ce gaz pourrait être exporté en Inde pour remplacer le charbon, et en Europe, pour remplacer le gaz de la Russie de Vladimir Poutine.

«Je crois pouvoir convaincre les Québécois, et j’ai hâte de pouvoir partager cette idée avec le premier ministre Legault et les autres chefs provinciaux à l’Assemblée nationale.»

Pierre Poilievre doit rencontrer le premier ministre du Québec François Legault, plus tard en journée.

Il y a quelques semaines, le ministre québécois de l’Environnement Benoit Charrette avait causé la surprise en se disant ouvert à étudier une version «bonifiée» de ce projet.

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