«Je ne serais pas là si je n’avais pas l’équipe qui m’entoure»: Philippe-Vincent Foisy est le nouveau chef d’antenne du TVA Nouvelles de 12h
Guillaume Picard
La carrière de Philippe-Vincent Foisy est en pleine ascension, lui qui fait partie de la nouvelle génération de chefs d’antenne de TVA.
Depuis la rentrée, il est officiellement à la barre du TVA Nouvelles de 12h, poste qu’il occupait déjà le vendredi et lors de remplacements.
La carrière du communicateur de 36 ans se déroule rondement. Il célèbre même ses 15 ans de journalisme, ses débuts remontant à 2010 au sein de l’équipe du défunt site d’information Canoe.ca.
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S’imaginait-il chef d’antenne un jour, sinon si rapidement?
«Non, vraiment pas! Il y a eu des portes qui se sont ouvertes, des gens m’ont fait confiance. Ma mère dirait: “Tu as réussi, tu as comblé les attentes.” Mais je ne serais pas là si l’on ne m’avait donné l’occasion de relever des défis et si je n’avais pas l’équipe qui m’entoure», a ajouté celui qui n’hésite jamais à se remettre en question pour mieux progresser.
Le midi, l’information est en pleine ébullition, et Philippe-Vincent Foisy «adore» particulièrement ce feu roulant d’actualité.
«C’est génial, même si c’est éreintant, mais j’aime vraiment cette adrénaline-là. Les sujets sont toujours variés, on parle de tout. Et en tant qu’ancien journaliste parlementaire, je me rends compte que la politique est dans tout, ultimement», a-t-il raconté à l’Agence QMI, ajoutant apprécier son «mandat de faire comprendre aux Québécois ce qui se passe».
• Écoutez aussi cet épisode balado tiré de l'émission de Marc Boilard, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :
«Le plus beau commentaire qu’on m’a fait après Salut Bonjour, c’est de m’avoir dit: “Tu m’as aidé à comprendre et à aimer la politique.”»
Le midi, alors que beaucoup de gens sont en télétravail, il s’assure de «raconter une histoire qui est plaisante à comprendre».
«Comment je fais pour que les gens aiment nous écouter, puis à travers ça les informer, les nourrir? Ultimement, l’info, c’est comme la bouffe, car tu as besoin d’information pour vivre dans ta société.»
Poursuivant dans les métaphores, nous lui avons demandé s’il aimait être le chef cuisinier ou le chef d’orchestre du bulletin de midi. Il a immédiatement évoqué ses collègues.
«On est vraiment de petites équipes qui réussissent à faire des miracles. Puis c’est vraiment extraordinaire, ce qu’on fait, car tout se passe en direct, et on doit souvent s’ajuster en fonction de l’actualité. Je suis la personne qu’on voit à l’écran avec nos journalistes, collaborateurs et analystes, mais il y a des gens dévoués, talentueux et intelligents qui s’activent dans l’ombre. Ils font tout pour que ça fonctionne bien. Ce n’est donc pas mon bulletin, c’est le bulletin de notre équipe, qu’on fait pour le monde», a ajouté Philippe-Vincent Foisy, qui a entre autres piloté l’émission du matin à QUB et présenté les nouvelles à Salut Bonjour.
Plusieurs passions combinées dans un même livre
Soulignons que Philippe-Vincent Foisy lancera le 17 septembre prochain le livre Chasseurs, pêcheurs, cueilleurs aux Éditions de l’Homme.
«Ce sont quelques-unes de mes passions, car je touche à tout. Mais c’était surtout l’aspect journalistique de raconter des histoires de chasse, de pêche, de cueillette, d’aller rencontrer des gens qui m’appellent», a résumé le journaliste, qui a notamment interviewé le comédien Fabien Cloutier, l’auteure-compositrice-interprète Stéphanie Boulay, du duo Les sœurs Boulay, les comédiens Gaston Lepage et Louise Laparé ainsi que l’artiste multidisciplinaire Marc Séguin.
«Mon livre, ce sont des anecdotes de pêche, mais c’est aussi une histoire sur ce que l’on est. Ce sont nos ancêtres qui ont chassé, c’est le territoire qu’on ne protège pas nécessairement bien. Le livre m’a donné encore plus le goût d’aller jouer dehors!»
Et, enfin, pour ceux qui se demanderaient d’où viennent les bracelets colorés qu’il porte au poignet, sachez que ce sont des créations de sa fille – elle vient de commencer la maternelle 4 ans – et qu’il les porte fièrement.
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