«Je me cachais pour manger»: ce Québécois qui vit avec un trouble alimentaire perd 150 livres en 8 mois
Agence QMI
Le Québécois Charles Bertrand a perdu 150 livres en huit mois, après des années de lutte contre les troubles alimentaires.
«J’ai été gros toute ma vie», lance d’entrée de jeu Charles Bertrand, au micro d’Isabelle Perron à QUB radio et télé, diffusé au 99,5 FM Montréal.
«Je me cachais pour manger, confie-t-il. Je ne sortais jamais chez moi sans un sac à dos. [...] J’étais capable de ramener des chips, du chocolat sans que personne ne le sache. Je pouvais les amener dans ma chambre pour en manger quand je voulais.»
Pour Charles Bertrand, la nourriture est devenue un mécanisme de réconfort émotionnel, profondément ancré depuis l’enfance, qui s’est transformé en réflexe automatique pour apaiser les moments de stress ou de solitude.
«[La nourriture] a toujours été du réconfort, souligne-t-il. Ça comble un vide, ça remplit quelque chose. Ç’a toujours été une béquille.»
En 2018, M. Bertrand a réussi à perdre 155 livres. Or, la pandémie a été un coup dur pour lui, l’amenant à reprendre 100 livres.
«C’est à cause de l’isolement. J’habitais seul, poursuit-il. L’ennui, pour moi, c’est un déclencheur. Quand je n’ai rien à faire, je mange.»
Grâce à l’aide d’un psychologue et à un travail acharné sur sa relation avec la nourriture, il est parvenu à retrouver un équilibre.
«Comprendre que j’avais un trouble hyperphagique, ça m’a permis de [...] rationaliser. Quand j’ai une rechute, c’est moins culpabilisant parce que je sais que c’est mon trouble alimentaire qui parle.»
«Perdre du poids, ça a été la chose la plus facile que j’ai faite puis la plus difficile», confie-t-il.
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