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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

«Je le regrette énormément», dit Mark Carney par rapport à sa bourde sur Polytechnique

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Photo portrait de Raphaël Pirro

Raphaël Pirro

2025-03-26T14:29:11Z
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Au lendemain de sa bourde sur la tuerie de Polytechnique, Mark Carney dit qu’il «regrette» l’épisode et assure qu’il aime le Québec et la culture d’ici. Yves-François Blanchet le presse de se familiariser avec les sujets «extrêmement sensibles». 

• À lire aussi: «On ignore tout, de Mark Carney», selon Yves-François Blanchet, qui exige à nouveau la divulgation des avoirs du chef libéral

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Lors d’un rassemblement hier, M. Carney a confondu la tuerie de Concordia, en 1992, et celle de Polytechnique, en 1989, lorsqu’il a parlé de sa candidate Nathalie Provost, une survivante de Polytechnique devenue porte-parole de PolySeSouvient.

«Je le regrette énormément. C’est clair que je me suis manifestement mal exprimé», a-t-il dit.

En étendant son «respect» et sa «gratitude» à Mme Provost, il a dit que les «horreurs du 6 décembre à Polytechnique sont toujours avec nous».

Cette bourde, en plus de son refus de participer au Face-à-Face de TVA, a soulevé des questions concernant la place laissée au Québec et à ses particularités dans le cadre de sa campagne électorale.

En entrevue avec Le Journal hier, Mme Provost a admis que son chef ne connaît le Québec «probablement pas autant que tous les Québécois le souhaiteraient».

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Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, a renchéri en affirmant que le chef libéral doit «assurer une meilleure connaissance de sujets qui sont extrêmement sensibles dans l’histoire récente du Québec.»

«Des sujets qui pourraient, s’ils sont mal utilisés ou mal abordés, ouvrir des blessures béantes dans la sensibilité québécoise», a dit M. Blanchet mercredi.

Mark Carney reconnaît qu’il a du travail à faire, mais que sa volonté est entière.

• Sur le même sujet, écoutez cet épisode balado tiré de l'émission de Mario Dumont, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

«J’aime le Québec. Je ne suis pas québécois, c’est évident, je viens de l’Alberta. C’est évident que mon français est loin d’être parfait, mais j’aime le Québec, la langue, la culture, l’histoire...», a-t-il dit.

Le premier ministre a ajouté qu’il a passé plus de temps au Québec que dans les autres sprovince pendant sa course à la succession de Justin Trudeau.

Puis, il a confié des rôles importants dans son cabinet à des Québécois, comme le ministre François-Philippe Champagne aux Finances, Mélanie Joly aux Affaires étrangères, ou encore Rachel Bendayan à l’Immigration. 

Le chef du NPD en a rajouté une couche mercredi. 

«Ce qui s’est passé à l’École Polytechnique, c’est terrible et tout le monde au Canada sait ce qui s’y est passé», a déclaré Jagmeet Singh en point de presse mercredi.

M. Singh est allé plus loin: «Le fait qu’un candidat pour le poste de premier ministre soit déconnecté sur l’histoire de notre pays et sur l’histoire du Québec et ne comprenne pas la différence entre Polytechnique et Concordia, ça montre qu’il ne prend pas au sérieux la violence contre les femmes», a-t-il accusé.

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