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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

«Je fais le travail de Dieu»: un homme de Mississauga accusé de vente d'un poison mortel

adragan - stock.adobe.com
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TVA Nouvelles

2023-04-27T20:30:25Z
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Un homme du Mississauga est accusé d’avoir vendu librement un poison mortel à une «centaine» de personnes vulnérables au Royaume-Uni. Il serait lié à la mort par empoisonnement de sept personnes.

Kenneth Law faisait la vente de ce produit mortel depuis plus de deux ans, selon les informations du «London Times». Plusieurs personnes auraient utilisé la substance pour s’enlever la vie.

Il aurait vendu le poison de son site internet à un journaliste infiltré du London Times qui se disait acheteur. L’accusé aurait mentionné qu’il avait déjà vendu le produit à des «centaines» de Britanniques. Pour lui, c’était l’équivalent du «travail de dieu». 

L’homme en question a continué de vendre les doses mortelles, même si la police locale lui a strictement mentionné que ce produit était utilisé à des fins suicidaires.

«Je crois que c’est cet homme qui a remis une arme chargée à mon fils», a mentionné David Parfett, le père de Tom Parfett qui s’est enlevé la vie après avoir acheté le poison vendu par Kenneth Law. 

«Mon fils serait encore en vie si ce n’était pas de cet homme et cette substance», a-t-il lancé. 

Les enquêteurs sur l’affaire ont également trouvé des preuves que M. Law serait lié aux morts de trois autres individus entre 17 et 38 ans: Neha Raju, Anthony Jones et Michael Dunham.

«J’ai créé une porte de secours»

La mère de Kenneth Law était gravement malade. La voir souffrir, c’est ce qui a déclenché son désir de vendre un produit mortel. «Elle souffrait beaucoup. C’est pour ça que j’ai créé une porte de secours aux personnes dans ces circonstances. Ils peuvent le faire par eux-mêmes ou par quelqu’un d’autre», a-t-il précisé au journaliste infiltré du Times.

Pour Kenneth Law, ce n’est qu’une simple vente de produit et n'a rien à avoir avec un meurtre. «Ils commettent le suicide eux-mêmes. Je ne les assiste pas, je fais que le vendre. Je ne force personne, c’est leur vie», a-t-il commenté. 

Pour le père de Tom Parffet, M. Law s'accorde le mérite et a un plaisir fou à voir ses clients s’enlever la vie.

Le site internet de Kenneth Law a été supprimé. Une enquête est en cours.

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