Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

«J’avais le mont Rushmore de la comédie autour de moi»: Antoine Bertrand lance des fleurs à ses partenaires de jeu du film «Menteuse»

Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
Partager
Photo portrait de Maxime Demers

Maxime Demers

2025-07-12T10:00:00Z
Partager

Antoine Bertrand ne s’est pas fait prier pour renouer avec le réalisateur Émile Gaudreault sur le plateau de tournage de Menteuse, la suite de la comédie à succès Menteur. Et comme de fait, il s’est amusé comme un enfant à jouer aux côtés de certains des meilleurs comédiens du Québec.

• À lire aussi: CRITIQUE | Voici ce qu’on a pensé du film «Menteuse», la suite de la comédie à succès «Menteur»

«Pendant le tournage, je regardais en face de moi et j’avais Anne-Élisabeth [Bossé], qui est la meilleure partenaire que tu peux avoir en comédie», relate en entrevue Antoine Bertrand.

«Je regardais ensuite à ma droite et j’avais le mont Rushmore de la comédie au Québec, avec Pierrette [Robitaille], Luc [Senay], Rémy [Girard] et Véronique [Le Flaguais]. Après, je regardais à ma gauche et j’avais Catherine [Chabot] que tout le monde a découverte dans Menteur et qui est game shape depuis six ans!

«En plus, tout ce beau monde-là était sous la gouverne d’Émile [Gaudreault], le gars qui travaille plus que tout le monde et qui va jusqu’à réécrire des scènes sur ses heures de lunch parce qu’il sait qu’il peut aller plus loin. On a été chanceux, quand même. Ce tournage-là, c’était le nanane suprême!»

Publicité

Dans Menteuse, Antoine Bertrand reprend le rôle de Phil, le frère jumeau du héros du premier film (qui était joué par Louis-José Houde). Après avoir vu les nombreux mensonges de son frère devenir réalité dans le premier film, Phil craint maintenant que la même chose se reproduise avec sa conjointe, Virginie (Anne-Élisabeth Bossé), une menteuse compulsive. 

«Je trouve qu’Émile et les coscénaristes du film [Éric K. Boulianne et Sébastien Ravary] maîtrisent encore plus leur concept que dans le premier film, souligne Antoine Bertrand.

«Et la force de ce concept-là, c’est qu’il leur donne la possibilité de vivre leurs fantasmes d’auteurs en faisant jouer aux acteurs les personnages qu’ils avaient envie de les voir jouer».

PHOTO FOURNIE PAR IMMINA FILMS
PHOTO FOURNIE PAR IMMINA FILMS

«Un supplément d'âme»

Antoine Bertrand avait déjà partagé quelques scènes avec Anne-Élisabeth Bossé dans Menteur, il y a six ans. À son grand bonheur, il a eu la chance de jouer beaucoup plus à ses côtés dans Menteuse.

«Je pense que le premier film était une bonne répétition pour nous, parce qu’on n’a pas tant joué tant que ça ensemble avant, souligne l’acteur de 47 ans qui a récemment ému le Québec en livrant un discours patriotique mémorable au spectacle de la Fête nationale à Montréal.

«La grande force d’Anne-Élisabeth, c’est qu’elle réussit toujours à aller chercher un supplément d’âme en jouant ses personnages. Je pense qu’on n’a pas encore vu les limites de sa palette de jeu. Et en plus, je l’aime dans la vie. Parfois, deux drôles, ça s’annule. Mais avec elle, la roue tourne tout le temps. Elle me donne du gaz et je lui donne du gaz, au point où Émile [Gaudreault] devait sortir sa carabine à plomb s’il voulait qu’on réussisse à terminer nos journées. J’ai beaucoup d’admiration pour elle.»

  • La comédie Menteuse est à l’affiche partout au Québec.
Publicité
Publicité