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L'article provient de TVA Nouvelles
Société

«J’aurais pu mourir au bout de mon sang»

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TVA Nouvelles

2022-08-22T16:28:31Z
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Sans l’intervention de deux médecins, Jolyane Martel, une jeune femme de 34 ans serait probablement décédée. 

«J’ai été vraiment chanceuse, parce que si je ne m’étais pas présentée à l’urgence dans les 24h à 48h j’aurais pu mourir au bout de mon sang, avec des petits bobos un peu partout» dit la patiente. 

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À la fin juillet, la jeune femme croyait avoir contracté la COVID-19, mais après avoir passé une batterie de tests, les médecins ont découvert qu’elle souffrait d’une rare forme de leucémie qui nécessite une intervention rapide. 

«Lorsque le diagnostic est confirmé, c’est une urgence hématologique, on doit très rapidement commencer les traitements», explique Dr Jean-Samuel Boudreault, hémato-oncologue au CIUSSS du Nord-de-l‘Île-de-Montréal. «Chaque heure, chaque jour compte. On voit dans la littérature qu’il y a un certain pourcentage de patients qui vont décéder et ne vont jamais se rendre à l’hématologue ou ne jamais se rendre au début du traitement.» 

La jeune femme suit maintenant un traitement de chimiothérapie à l’hôpital Sacré-Cœur et doit prendre des médicaments à l’arsenic. 

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Le Dr Boudreault explique que 20% à 25% des gens atteints de cette rare forme de la leucémie décèdent de façon précoce, car ils se rendent rarement à une consultation avec un hématologue. 

Le médecin suggère donc aux gens qui remarquent des ecchymoses sur leur corps d’aller consulter le plus rapidement possible. 

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