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Jasmine Paolini, finaliste à Roland-Garros: la superbe ascension d’une guerrière de 5 pi 4 po

Jasmine Paolini après sa victoire éclatante en demi-finale de Roland-Garros, jeudi.
Jasmine Paolini après sa victoire éclatante en demi-finale de Roland-Garros, jeudi. Phoro AFP
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Photo portrait de Jessica Lapinski

Jessica Lapinski

2024-06-06T17:39:16Z
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Son visage de chérubin ne le laisse en rien présager, mais Jasmine Paolini, finaliste surprise de ce Roland-Garros chez les dames, attend ce grand moment depuis très longtemps. Et ça, c’est si elle y a déjà vraiment cru, au-delà de ses rêves les plus fous.

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Car l’Italienne a 28 ans, et elle ne figure parmi les 100 meilleures raquettes de la WTA que depuis cinq ans. Même là, elle a un moment stagné loin du top 30, avant de l’atteindre, l’année dernière. 

À ce Roland-Garros, la joueuse aussi tenace dans son désir de finalement faire sa marque que dans son jeu a finalement vu ses années de travail et d’efforts porter leurs fruits. 

D’abord tombeuse en quarts de la quatrième tête de série, la Kazakhe Elena Rybakina, elle a défait en demi-finale la Russe Mirra Andreeva, 38e mondiale (6-3 et 6-1, en seulement 1h13). Une Andreeva, au bord des larmes à un moment dans ce match, qui atteignait elle aussi ce stade d’un tournoi majeur pour la première fois... mais à 17 ans. 

Photo AFP
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Son premier grand moment sur le circuit, Paolini l’a toutefois vécu plus tôt cette année, à Dubaï, où elle a remporté son titre le prestigieux à ce jour. Un trophée WTA 1000, l’équivalent de celui remis à l’Omnium Banque Nationale de Montréal.

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Une rareté sur le circuit

Et du même coup, l’Italienne grimpait plusieurs marches du classement mondial d’un seul coup. Elle atteignait le 12e rang, son plus haut à ce jour, en mai. Depuis le début de ce Roland-Garros, elle est classée 15e sur la WTA, mais 12e tête de série. 

Un exploit de taille pour la petite joueuse. Car à 5 pi 4 po, Paolini fait figure de rareté sur le circuit. À titre comparatif, la numéro 1 mondiale Iga Swiatek – son adversaire en finale, samedi – mesure 5 pi 9 po. La puissante Aryna Sabalenka fait 5 pi 11 po et Rybakina, de qui elle a triomphé jeudi, atteint les 6 pieds. 

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Mais dans le cas de la Toscane, petit gabarit ne rime pas avec manque de puissance. Sa première balle de service est peut-être plus facilement attaquable, mais une fois en jeu, ses frappes dans le terrain, elles, elles avancent. 

Pas qu’en simple, d’ailleurs, puisque Paolini est toujours du tableau de double féminin. Elle y disputera la demi-finale vendredi, aux côtés de sa compatriote Sara Errani, finaliste à Paris il y a 12 ans. 

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Salutations en polonais

Fait inusité: si le papa de Paolini est Italien, sa maman, elle, est de descendance ghanéenne, danoise et polonaise, rappelait le compte X @TheTennisLetter, jeudi. La petite guerrière parle polonais, ce qui signifie que c’est dans cette langue qu’elle pourrait saluer Swiatek au filet, samedi.

Maintenant, qui félicitera qui? La Polonaise a survolé leurs deux duels et est tout feu tout flamme à la Porte d’Auteuil depuis ce deuxième tour accroché face à Naomi Osaka. Ce sera elle, l’immense favorite, mais Paolini n’est plus à une première près depuis quelques mois. 

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