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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Jamel Debbouze veut organiser un nouveau festival d’humour à Paris

Jamel Debbouze présente son Jamel Comedy Club depuis plus de 15 ans.
Jamel Debbouze présente son Jamel Comedy Club depuis plus de 15 ans. Photo fournie par Juste pour rire
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Photo portrait de Raphaël Gendron-Martin

Raphaël Gendron-Martin

2025-05-19T19:00:00Z
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Au cours d’une entrevue avec Le Journal, l’humoriste et acteur Jamel Debbouze nous a confié un petit scoop: «On caresse le doux rêve de lancer un festival international d’humour à Paris», a-t-il lancé.

Pour celui qui a mis sur pied le Marrakech du rire en 2011 – festival toujours actif aujourd’hui – et le Jamel Comedy Club, au milieu des années 2000, ce nouveau projet entre directement dans ses cordes.

Malgré le fait qu’elle soit une plaque tournante de l’humour en Europe, la ville de Paris n’a étonnamment aucun festival d’humour international de l’envergure de Juste pour rire à Montréal. Il y a plusieurs années, une tentative d’implanter un volet parisien de JPR avait échoué.

En plus de ce projet de festival, Jamel Debbouze travaille sur la création d’une pièce de théâtre où les comédiens seraient uniquement des humoristes. «Ce sera, j’espère, la prochaine étape du Jamel Comedy Club, dit-il. Ça va se renommer, pour l’occasion, le Jamel Comédie Française. On fera une pièce qui s’intitulera La Pièce, certainement. C’est vraiment dans les tuyaux.»

Visiblement très attaché aux jeunes de la troupe du Jamel Comedy Club, Jamel Debbouze mentionne aussi travailler sur un film collégial avec ces comiques.

La scène s’est diversifiée

Quand on lui demande comment se porte l’humour français aujourd’hui, Jamel répond qu’il évolue «en même temps que la société, c’est au même rythme».

«Ce que j’ai pu constater, c’est que la scène s’est diversifiée de plus en plus. Elle est de plus en plus chamarrée. Elle ressemble de plus en plus à la France. Ça, c’est quand même une victoire. Elle est plus jeune que quand j’ai commencé. Et ils sont vraiment meilleurs que nous quand on a démarré. Je trouve que c’est une génération qui donne de l’espoir malgré tout. Et je le vois chaque jour sur scène.»

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