Jake Allen: «C’est là que les matchs se gagnent et se perdent»

Jonathan Bernier
Pauvre Jake Allen. C’est à se demander s’il parviendra à remporter une autre victoire d’ici la fin de la saison. Maintenant défait à ses quatre dernières sorties, il n’a pas connu la victoire depuis le 15 janvier.
Samedi soir, face à des Capitals qui n’avaient remporté qu’un seul de leurs neuf affrontements précédents, le gardien du Tricolore n’a pas été en mesure de faire la différence, allouant quatre buts sur 34 tirs.

Toutefois, il serait malhonnête de lui jeter le blâme. Vrai qu’il a été faible sur le premier but, incapable qu’il a été de maitriser le tir de Nick Jensen. Mais pour le reste, on ne peut pas dire qu’il a obtenu une aide précieuse de ses coéquipiers près de son demi-cercle.
Cela dit, ce serait bien mal connaître l’homme masqué de 33 ans que de croire qu’il pointerait ceux-ci du doigt.
«Oui, on a accordé beaucoup de buts de l’enclave dernièrement, a-t-il reconnu. Mais si tu regardes à travers la LNH, la majorité des buts sont marqués entre trois et cinq pieds du filet. C’est là que les matchs se gagnent et se perdent.»
Place à amélioration
Dans le cas du Canadien, on comprend que c’est la deuxième option qui prévaut.
«Sur les deux derniers buts, on ne s’est pas occupé des bâtons de l’adversaire, a analysé Arber Xhekaj. Quand tu ne fais pas ça, tu permets aux attaquants adverses de faire dévier les rondelles et sauter sur des retours de lancer.»
C’est en plein ce qui s’est passé lorsque Sonny Milano a marqué en dépit de la présence de Brandon Gignac à ses côtés. Ce fut également le cas lorsque Jake Evans, concentré sur la trajectoire du disque, ne s’est pas méfié d’Aliaksei Protas.
«C’est une portion importante du match. Les défenseurs, on doit faire un meilleur travail à ce niveau», a reconnu Mike Matheson.
Comme démontré dans les deux exemples cités plus haut, il n’y a pas que les arrières qui doivent ajuster leur jeu.