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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Paul Daraîche a perdu sa jumelle

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Photo portrait de Sarah-Émilie Nault

Sarah-Émilie Nault

2021-12-19T01:33:41Z
2021-12-19T14:12:20Z
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Le chanteur Paul Daraîche a appris le départ de celle qu’il surnommait sa «sœur cosmique» alors qu’il se dirigeait samedi soir vers le Théâtre des Deux Rives à Saint-Jean-sur-Richelieu pour participer au spectacle Noël, une tradition en chansons. 

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C’est en compagnie de Luce Dufault, Maxime Landry, Laurence Jalbert, Annie Blanchard, Nicolas Pellerin et les Grands Hurleurs que le chanteur de 74 ans a encaissé le choc et pleuré le décès de sa bonne amie Renée Martel.

Il a tout de même trouvé la force de monter sur scène quelques heures à peine après l’annonce de la triste nouvelle. 

Un spectacle en son honneur

Le groupe d’artistes a tenu à dédier ce spectacle à la grande dame du country et à chanter la pièce Un amour qui ne veut pas mourir en son honneur.  

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« Renée, c’est ma jumelle, j’ai perdu ma jumelle. On est nés le 26 juin 1947 à la même heure, en même temps. C’était ma chum depuis longtemps et je ne peux pas m’imaginer qu’elle n’est plus là. C’est incroyable, c’est impossible », a confié l’artiste à TVA Nouvelles.

« Moi j’attendais qu’elle sorte [de l’hôpital], je lui parlais tous les jours. Elle n’était pas entrée là pour ne pas s’en sortir », a ajouté le chanteur.

Lorsque Patrick Norman a appris la nouvelle, il s’est empressé de téléphoner à son ami Paul Daraîche pour pleurer avec lui leur amie disparue.

« En ce qui me concerne, moi qui ai eu 75 ans, c’est une série de deuils que je vis depuis quelque temps, a-t-il rapporté au Journal. Il faut s’y faire, la vie avance et il n’y a rien pour l’arrêter. Je suis très triste, c’était notre grande amie. »

Fière de son album

Quant à Mario Pelchat, il est revenu sur ses derniers moments passés en compagnie de Renée Martel.

« Le jour de la séance photo, elle était dans une forme resplendissante, elle était heureuse. Heureuse aussi du résultat du disque qu’on écoutait un peu comme un testament. C’en était presque troublant. » 

« Durant les réunions, elle était heureuse, elle était ravie de réaliser ce projet. Elle était dans une forme resplendissante et n’arrêtait pas de dire qu’elle avait hâte à la tournée. Même s’il faut y aller en fauteuil roulant. Elle disait : “on mettra des diamants dessus pour qu’il soit beau”. Son défi était néanmoins d’y aller sur ses deux jambes. Elle était prête à tout faire pour que ça se réalise. On y croyait tous. »  

- Avec l’Agence QMI

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