«J’ai honte de notre président», clame une sénatrice du Vermont

Yannick Beaudoin
Le climat politique actuel gêne la sénatrice de l’État du Vermont, Martine Larocque Gulick, même à l’occasion du 4 juillet, qui est pourtant habituellement synonyme de jour de fierté pour les Américains.
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En entrevue à l’émission d’Alexandre Dubé à QUB radio, au 99,5 FM Montréal, cette dernière a mentionné que les nombreuses décisions controversées du président Donald Trump teintent les échanges de la sénatrice avec les Québécois et les Canadiens.
«La première chose que je fais: je m’excuse pour notre président parce que vraiment, j’ai honte. J’ai honte de notre président et de ses actions. Ça, c’est la première chose que je fais», a indiqué l’élue américaine.
«Et d’habitude, les gens sont très sympathiques, ils comprennent ce qui se passe et j’ai l’impression qu’ils comprennent que ce n’est pas moi, ce ne sont pas mes voisins, ce ne sont pas les Vermontois qui font ces actions qui sont vraiment horribles pour notre relation», a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, Martine Larocque Gulick note que le climat politique actuel teinte les célébrations du 4 juillet.
«Aujourd’hui, c’est le Jour de l’Indépendance, c’est le 4 juillet et je vois l’ironie [...]: c’est le jour où on célèbre le fait d’avoir quitté un roi [et] une monarchie. Et maintenant, on a l’impression qu’on vit dans une situation où on a un roi. Il [Trump] agit comme un roi», affirme la sénatrice.
«On a peur pour notre démocratie. On a peur parce que ce qu’il fait là, le président Trump, ça nous fait peur», ajoute l’élue.
Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.