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«J’ai eu une huitième chance à la vie»: l’humoriste Pascale Marineau a survécu à sept arrêts cardiaques

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Photo portrait de Laurence Morin

Laurence Morin

2025-08-18T15:49:55Z
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L’humoriste, comédienne et autrice Pascale Marineau a survécu à une série de sept arrêts cardiaques en quelques semaines seulement, une épreuve qui l’oblige désormais à porter un moniteur cardiaque à 31 ans.

«J’ai l’impression que j’ai comme eu une huitième chance à la vie», confie Pascale Marineau, au micro d’Isabelle Perron, à QUB radio et télé, diffusé au 99,5 FM à Montréal, lundi.

«Je me sens très privilégiée d’être ici, poursuit-elle. Ça n’a aucun sens que je sois encore là. C’est fou.»

Il y a un an, l’humoriste s’est effondrée sur le sol de sa maison, vraisemblablement victime d’un arrêt cardiaque. Or, elle ne savait pas encore qu’elle en vivrait six autres dans les semaines suivantes.

Parmi ces épisodes, l’un s’est produit au volant, alors qu’elle croyait souffrir d’hypoglycémie. «On n’a jamais pensé que c’était cardiaque, parce que les symptômes, de la façon dont ils se présentaient, ça n’avait pas l’air d’être un enjeu cardiaque», précise la comédienne.

Cette dernière raconte qu’elle a subi son arrêt cardiaque lorsqu’elle est entrée dans le stationnement d’un McDonald’s. «C’est vraiment un miracle que je n’aie frappé personne, que personne ne m’ait frappé, insiste-t-elle. Le McDo a sauvé ma vie.»

Hospitalisée plus d’une semaine, Pascale Marineau a subi une panoplie de tests. Pourtant, encore aujourd’hui, la cause de ses arrêts cardiaques demeure un mystère. «On ne sait pas ce qui cause ça», indique la comédienne.

Les médecins lui ont donc installé un moniteur cardiaque implantable afin de détecter des anomalies cardiaques, dont les données seront transmises à l’équipe médicale.

L’appareil lui a redonné une liberté qu’elle croyait perdue. «Maintenant que j’ai ça, j’ai le droit de rêver à une belle vie», souligne l’autrice, qui ne pouvait plus faire de sport, conduire ou même faire des spectacles. «Là, j’ai la chance de reprendre toutes ces activités et de les savourer», ajoute-t-elle.

L’humoriste ne cache pas son attachement à la cicatrice laissée par l’opération. «Je l’aime, ma cicatrice, confie-t-elle. Ça fait partie de mon histoire. [...] C’est la preuve que j’ai été prise en charge puis qu’on est rendu avec une technologie qui me permet de vivre plein de belles choses encore.»

Voyez l’entrevue complète avec Pascale Marineau, ci-dessus.

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