Jacques Martin croit que les Sénateurs doivent changer

Agence QMI
Cela ne fait que deux semaines que Jacques Martin a pris les rênes des Sénateurs d’Ottawa, mais la frustration est déjà en train de gagner le Franco-Ontarien, surtout avec des performances comme celle de mardi soir.
Au Rogers Arena de Vancouver, les «Sens» ont accordé cinq buts dès la première période, en route vers un revers de 6 à 3. Le mal a été fait rapidement et la remontée tardive n’a servi à rien.
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C’est un scénario qui se répète pour l’équipe ottavienne, qui a également laissé filer de confortables avances depuis l’entrée en poste de Martin, le 18 décembre. L’entraîneur-chef intérimaire limite les dégâts avec un dossier de 3-4-0, mais il commence à en avoir assez.
«C’est une leçon apprise sur le niveau de compétitivité que nous devons avoir. Nous devons seulement faire les choses plus rapidement. [...] Nous gagnons un match et nous redevenons ensuite l’équipe que nous étions avant», a-t-il déclaré en conférence de presse.
«Rendu à un certain point de la saison ou de votre carrière, vous ne pouvez plus chercher d’excuses, a poursuivi l’homme de 71 ans en parlant de ses troupiers. Ils doivent décider ce qu’ils veulent être. Ce n’est pas comme s’il y avait beaucoup de joueurs de première année au sein de cette équipe. Ils ont déjà vécu cela, alors selon moi, ils doivent changer. Ils doivent surtout modifier leur état d’esprit.»
Constance
La frustration, elle est au moins partagée par les autres membres de l’équipe. De l’avis de Martin, ce n’est pas un joueur ou deux qui doit en donner plus, mais la plupart d’entre eux.
Le Québécois Thomas Chabot n’est pas à blâmer, lui qui est peut-être le meilleur des siens depuis son retour au jeu, le 31 décembre. Le défenseur a amassé trois points et a maintenu un différentiel de +3 en deux rencontres.
«Vous ne gagnerez aucun match dans la Ligue nationale de hockey en permettant cinq buts en première période, a-t-il dit. C’est clair et simple. Surtout pas face à une équipe comme Vancouver qui connaît beaucoup de succès cette année.»
«C’est vraiment frustrant en ce moment, mais je crois en ce groupe, a poursuivi Claude Giroux. Nous avons le potentiel d’en gagner 10 de suite si nous travaillons pendant tout le match, si nous sommes constants et si tout le monde met la main à la pâte. J’y crois dur comme fer.»
Face aux Canucks, Anton Forsberg a accordé quatre buts sur neuf lancers avant de céder sa place à Joonas Korpisalo avec quatre minutes à faire au premier engagement. Le Finlandais, lui, a cédé une minute plus tard.