«J'espère que cette visite améliorera notre situation en Ukraine»: des Ukrainiens en Mauricie se réjouissent de la venue de Zelensky au Canada

Les Ukrainiens installés dans la région Mauricie-Centre-du-Québec se réjouissent de la venue de leur président, Volodimir Zelensky, au Canada.

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«Pour moi c'est une surprise!» a mentionné d'emblée Inna Oliinyk, arrivée au Québec en novembre 2022 avec son mari et ses deux enfants. 

«Maintenant le Canada c'est comme une deuxième maison pour tous les Ukrainiens et pour cette raison je pense qu'il est venu visiter les Ukrainiens, parler avec le gouvernement. J'espère que cette visite va améliorer notre situation en Ukraine.»

C'est aussi le souhait d'Eugène Kupriianenko, qui a plusieurs proches qui ont un quotidien difficile en Ukraine.

«650 millions. Je ne sais pas si c'est beaucoup, pas beaucoup. N'empêche, c'est une aide puis on en a besoin, beaucoup.» Pour lui, Volodimir Zelensky demeure un héros. «Depuis le début de la guerre, il est un héros, tout ce qu'il a vécu comme président. Là actuellement, moi je le perçois comme un homme d'affaires qui se bat pour notre pays et qui essaie d'entretenir des relations avec les pays occidentaux.»

Tout comme Eugène Kupriianenko, Joël Lapierre suit quotidiennement les actualités qui concernent l'Ukraine depuis qu'il y a adopté quatre enfants. Il voit la venue de M. Zelensky au Canada comme une marque de respect mutuel entre les deux pays.

«On n'a pas été aussi généreux que d'autres pays, par rapport à nos moyens. En même temps, je pense que pour M. Zelensky, c'est de bien consolider. Oui, il y a des armes, mais au-delà de tout ça, ce n'est pas juste les armes qui vont emmener la paix. Il y a aussi la pression globale, le maintien des alliés autour», a détaillé M. Lapierre.

Pour Eugène Kupriianenko, la fin de la guerre arriverait plus rapidement si l'Ukraine avait davantage d'aide militaire. «Donnez-nous des moyens pour le régler sur le champ de bataille. Ça se fait avec nos mains, avec nos vies», a-t-il affirmé.

En attendant que son pays retrouve un certain calme, Inna Oliinyk poursuit ses cours de francisation au cégep dans le but de renouer avec son métier d'enseignante au Québec. 

Elle garde aussi espoir de retourner visiter sa mère et ses grands-mères en Ukraine avec ses enfants, quand ce sera possible.

Voyez le reportage ci-dessus