J.D. Vance au Groenland: «Ce n’est clairement pas une visite amicale», selon un expert

Samuel Roberge
La visite non sollicitée du vice-président américain au Groenland risque de brasser les choses sur le territoire danois situé dans l’Arctique, avance un spécialiste en politique étrangère de l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
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«Ce n’est clairement pas une visite amicale qui va être faite au Groenland par le vice-président», mentionne Justin Massie en entrevue à LCN, jeudi.
La femme de J.D. Vance et le conseiller américain à la Sécurité nationale, Mike Waltz, devaient initialement se rendre au Groenland, mais voilà que l’administration Trump a décidé d’ajouter du poids à sa délégation.

«Le vice-président a plus de prestance», précise M. Massie. «C’est la deuxième autorité américaine, il a plus de poids politique. Donc, est-ce que c’est parce que M. Vance va faire une déclaration peut-être majeure? Ça reste à voir demain. On sait que J.D. Vance est très, très proche de Donald Trump au plan idéologique.»
L’expert ajoute d’ailleurs que M. Vance a des «positions encore plus agressives» que celles de Donald Trump à l’égard des Européens.
D’après M. Massie, le vice-président «en a marre» que ce soit toujours aux Américains de devoir protéger le monde.
«Quand on a vu son échange de textos sur Signal concernant les frappes contre les houthis, il disait qu’il ne fallait pas faire de cadeaux aux Européens», rappelle l’invité en entrevue.
Voyez l’entrevue intégrale de Justin Massie dans la vidéo ci-haut.