Isabelle Racicot continue de tisser des liens avec sa mère biologique

Guillaume Picard
Isabelle Racicot continue de tisser des liens avec sa mère biologique qu’elle a retrouvée il y a quelque temps.
La communicatrice d’expérience a raconté à Mélanie Maynard – son ancienne coanimatrice à Ça finit bien la semaine – comment les retrouvailles se sont orchestrées lors de l’épisode de jeudi de Sucré Salé.

«C’est arrivé au bon moment. C’est drôle parce que c’est énorme, mais en même temps, après 50 ans, d’avoir tout d’un coup une mère dans sa vie, ça prend du temps. On s’installe, on apprend à se connaître, je trouve que le processus aussi est intéressant», a-t-elle dit.
Isabelle, qui est issue d’une mère québécoise et d’un père haïtien, a été adoptée par un couple de Québécois cinq jours après sa naissance. Puis sa mère adoptive est morte peu de temps avant qu’Isabelle ne célèbre son 12e anniversaire, il y a déjà 40 ans.
Deux semaines après qu’une lettre a été envoyée à sa mère biologique pour s’enquérir de son intérêt à connaître sa fille, la femme contactait le travailleur social au dossier et obtenait quelques détails sur Isabelle. Perspicace, celle qui lui a donné la vie a demandé si sa fille était Isabelle Racicot, car on lui a mentionné qu’elle évoluait en communications.
Comme on lui a répondu par l’affirmative, la mère d’Isabelle a pu la voir à l’écran, avant de la rencontrer formellement, alors qu’elle animait le tapis rouge de l’ADISQ.

C’est au téléphone qu’Isabelle a entendu pour la première fois la voix de sa mère biologique.
«Il n’y a rien qui m’a stressée plus que de faire cet appel. Je ne savais pas comment j’allais commencer, qu’est-ce qu’on se dit? Ça, c’était weird, ça, c’était bizarre», a confié Isabelle, qui s’est bien débrouillée et parle d’un «moment très touchant».
«Je voulais lui dire merci. Je comprends le sacrifice qu’elle a fait», a-t-elle poursuivi, en parlant du fait qu’elle l’a donnée en adoption. «Je trouve que c’est un beau geste d’amour et je veux qu’elle soit en paix avec cette décision-là. Elle a eu une super belle vie. Elle n’aurait pas eu cette vie-là si elle avait été obligée de m’élever. Elle était jeune.»
Mammographie dès 40 ans
Isabelle Racicot, qui s’est récemment séparée après 30 ans de vie de couple avec le père de ses deux garçons, dit qu’elle milite pour que la mammographie de dépistage au Québec passe de 50 ans à 40 ans.
«Car j’ai vu trop de femmes en bas de 50 ans avoir le cancer du sein, et ça m’habite. Je sais qu’on a fait la demande récemment et ce n’est pas encore passé, ça me fatigue.»

Isabelle Racicot coanime avec Sébastien Benoit et José Gaudet l’émission Y’est 4h quelque part sur les ondes de Rythme.
Quant à Sucré Salé, qui est diffusée du lundi au vendredi à 18h30 à TVA, tous les épisodes peuvent être rattrapés sur TVA+.