Irdens Exantus rêve de jouer avec cet acteur québécois

On a demandé à Irdens Exantus de répondre à notre questionnaire «Si je pouvais». Voici ses réponses!

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Avec qui rêves-tu de jouer un jour?

Avec Claude Legault, parce que c’est un acteur que j’admire et qui m’inspire beaucoup par son jeu. Il est l’un des rares acteurs à avoir autant de sensibilité.

Avec quelle personnalité aimerais-tu discuter durant une heure?

L’acteur américain Donald Glover, de son pseudonyme Childish Gambino. Il est aussi scénariste, producteur, humoriste, rappeur et DJ. Il fait pas mal tout ce que j’aime dans la vie, et il a l’air d’avoir une super belle personnalité. Je pense qu’on aurait de belles discussions, on ferait pas mal de jokes et ce serait vraiment le fun.

À quel spectacle aurais-tu aimé assister?

C’est un spectacle écrit par Étienne Lou, qui a pour titre Je comprends. Respect. Je l’ai malheureusement manqué parce que je travaillais vraiment beaucoup. Ça allie le street dance et le théâtre. C’est un spectacle autobiographique qui montre comment il est devenu l’artiste qu’il est aujourd’hui. C’est une pièce qui me parlait beaucoup. J’aurais aussi beaucoup aimé assister au spectacle d’Évelyne Rompré qui s’appelle Tout ça. C’est un monologue théâtral et j’ai su que c’était grandiose.

Quelle chanson aurais-tu aimé composer?

Je suis un grand fan de Daniel Bélanger, surtout son album Quatre saisons dans le désordre. Il y a quelque chose de ludique que j’adore dans sa chanson Le parapluie, quelque chose de profond dans les paroles et dans la composition musicale.

De quel film aurais-tu aimé être la vedette?

Django Unchained, le film de Tarantino avec Jamie Foxx. C’est un grand film dans lequel j’aurais voulu jouer, un western fantasmatique sur l’histoire d’un esclave qui prend le contrôle de sa vie. L’action est étonnante et les images sont extraordinaires.

Avec quelle star internationale aimerais-tu partager un souper romantique?

Je dirais Rihanna, mais je sais qu’elle est en couple. Je me souviens d’une période où elle avait les cheveux rouges. J’étais en amour avec elle quand j’étais au cégep (rires).

Quel événement de ta vie aimerais-tu revivre?

Mon premier tournage à vie dans Guibord s’en va-t-en guerre, un film de Philippe Falardeau. Ç'a été l’un des plus beaux moments de ma vie. C’était mon premier long métrage, avec une équipe formidable, en Abitibi. Ça m’a permis de découvrir le Québec et de quitter un peu le nid familial. Je me suis senti libre pour vrai et j’ai réalisé que tout se pouvait.

Quel rêve professionnel as-tu?

J’aime beaucoup Shakespeare, alors je rêve de pouvoir incarner un jour un personnage comme Macbeth ou Richard III, et qu’un metteur en scène puisse le flairer et me permette de jouer sur Broadway.

Que changerais-tu dans ta vie ou dans ta personnalité?

J’aimerais être plus multitâche, être capable de faire plus de choses quotidiennes en même temps.

Quel autre talent ou quelle habileté aimerais-tu avoir?

Je voudrais pouvoir faire du popping et du breakdance. Je me débrouille, mais je ne suis pas un danseur. Je danse un peu plus quand il est tard et que j’ai un verre de vin dans le corps (rires), mais j’aurais voulu savoir danser du popping et animer une foule avec mon corps. C’est un moyen d’expression incroyable.

Que dirais-tu à Irdens, l’ado de 16 ans?

Je lui dirais de profiter de chaque instant avec ses amis du secondaire. On a vraiment eu du fun, et souvent, on a tendance à négliger ces étapes-là parce que ce sont des chapitres de notre vie qui ne reviennent pas. Je voudrais retourner dans le temps pour revivre toutes ces belles rencontres importantes d’une vie.

Tu gagnes 50 M$, quelles seraient tes deux premières dépenses?

Je donnerais de l’argent à ma famille proche et à mes cousins éloignés en Haïti, pour qui c’est difficile. Je donnerais la moitié de mon argent à ma famille, et j’en profiterais pour voyager pendant quelques années.

Quelle grande folie aimerais-tu faire un jour?

J’avais fait un saut en bungee quand j’avais 19 ans, et je ne peux pas croire que je l’ai fait. J’étais plus insouciant à cet âge-là. J’aimerais le refaire en toute connaissance de cause. Pour moi, ce serait plus fou de le refaire à 30 ans parce qu’on ne peut pas se rendre compte à quel point c’est un peu débile comme truc. Quand je l’ai fait, je me suis senti invincible pendant un mois, et si je le refaisais, ça me donnerait l’adrénaline pour que plus rien ne me fasse peur.

Tu peux retourner dans le temps pour empêcher qu’un événement se produise, que ferais-tu?

J'éliminerais toute la période Duvallier en Haïti, ces périodes dictatoriales qui ont fait que mes parents ont dû quitter leur pays pour leur sécurité. On serait peut-être au Québec aujourd’hui, mais il n’y aurait pas tous ces problèmes. Encore plus loin que ça, j’empêcherais le roi de Haïti, dans les années 1820, d’endetter le pays auprès des Français pour rester un pays fort.

Si tu le pouvais, qui ramènerais-tu à la vie?

Mes grands-parents paternels. Je n’ai pas connu mon grand-père et j’aimerais en apprendre plus sur lui, comprendre d’où il vient et, à travers lui, d’où vient mon père.

Quel grand rêve voudrais-tu réaliser un jour?

Remplir le Centre Bell en faisant un spectacle musical.

Si tu pouvais recommencer ta vie, quel autre métier choisirais-tu?

Je pense que je serais éducateur en Centre jeunesse. J’ai découvert ce métier-là pendant la pandémie. Je travaillais comme agent d’intervention et je me suis rendu compte que le métier qui me correspondait le mieux était éducateur auprès des jeunes.

Qu’aurais-tuk fait différemment dans ta vie?

Je suivrais mon instinct. Je pense à toutes les fois où je ne l’ai pas suivi et que j’ai laissé l’anxiété modérer mes choix et faire le contraire de ce que je voulais, et je me dis que si je m’étais écouté plus tôt, j’aurais développé plus rapidement ma confiance en moi et en mes moyens.

Avec qui partirais-tu sur une ile déserte?

Avec ma blonde. À moins que je parte avec Rihanna. (rires)

Dans quel pays irais-tu vivre durant un an?

J’aimerais aller en Espagne, mais comme je connais plus le Portugal, je serais plus à l’aise d’y vivre, les gens sont super gentils. Et pendant ce temps-là, j’irais visiter l’Espagne.

Si tu pouvais décider dès maintenant du menu de ton tout dernier repas, qu’y aurait-il sur ta table?

Un plat typiquement haïtien que ma mère fait et que j’adore: un riz blanc sauce pois et légumes, avec un à-côté de bananes plantain. Aussi, une bonne tarte au sucre, beaucoup de chocolat et un bon rhum.

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