Invitation du roi Charles III par Carney: une façon de «réaffirmer la souveraineté du Canada»

L’annonce du premier discours du Trône prononcé par un monarque anglais depuis 1977 était «attendue» et constitue «une façon de réaffirmer la souveraineté du Canada», selon le professeur en sciences politiques à l’Université McGill, Daniel Béland.

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«Les quelques remarques générales» qui seront ajoutées par le roi Charles III dans l’introduction du discours du Trône, qui ouvre la session parlementaire, «[seront] symboliques, en raison des propos de Donald Trump au sujet du Canada», a déclaré M. Béland à l’antenne de LCN, vendredi.

«Il y avait des rumeurs qui circulaient à ce sujet-là avant et durant la campagne électorale», indique le professeur à l’Université McGill, particulièrement en raison de «la remise en question du Canada par le président Trump».

Une décision risquée?

Questionné à propos des réactions que l’invitation du roi Charles III pourrait susciter chez les Québécois, historiquement détachés de la monarchie, M. Béland a déclaré que la décision de Mark Carney était un «risque calculé».

«Il n’y aura pas d’élections fédérales avant au moins 2027. Est-ce que les gens vont se souvenir de ça dans un an et demi, deux ans?» a-t-il soulevé.

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