Internationaux d’Australie: Auger-Aliassime, l’ultime survivant de la «malédiction de Netflix»?
La série documentaire «Balle de bris» semble porter malchance aux joueurs qui y ont participé


Jessica Lapinski
MELBOURNE, Australie | Huit des 10 joueurs mis en vedette dans les cinq premiers épisodes de la nouvelle série documentaire Balle de bris, produite par Netflix et diffusée depuis la semaine dernière, ont déjà quitté les Internationaux d’Australie.
• À lire aussi: Internationaux d’Australie: «FAA» retrouve son niveau et passe en ronde des 16
• À lire aussi: «Balle de bris»: dans les coulisses du duel entre Auger-Aliassime et Nadal
Nick Kyrgios, Paula Badosa et Ajla Tomljanovic ont dû déclarer forfait avant le début du tournoi, car blessés.
Eight down, two to go.#NetflixCurse never sleeps.#AusOpen pic.twitter.com/bjSCXFw87P
— James Gray (@jamesgraysport) January 19, 2023
Puis, Casper Ruud, Matteo Berrettini, Ons Jabeur, Taylor Fritz et Thanasi Kokkinakis ont plié bagage au premier ou au deuxième tour. À l’exception des Kokkinakis, il s’agissait de joueurs qui pouvaient tous rêver à un long séjour à Melbourne.
Il n’en reste donc que deux: Maria Sakkari, qui sera en action vendredi matin, à l’heure de l’Est. Et... Félix Auger-Aliassime, l’un des personnages centraux du cinquième épisode, qui s’est aussi qualifié pour la ronde des 16.
Sa copine lui en a parlé
Sur les réseaux sociaux, les amateurs de tennis ont inventé dans les derniers jours l’expression Netflix curse («la malédiction de Netflix») pour rire de ce qui semble plus être un concours de circonstances qu’une réelle fatalité.
Le Québécois, lui, n’en a entendu parler que de peu avant son troisième tour, remporté en quatre manches face à l’Argentin Francisco Cerundolo.

«Ma copine [Nina Ghaibi] m’a montré ça. Je n’étais pas au courant. Ce que je savais, c’est que certains joueurs perdaient, mais ça ne m’avait pas traversé l’esprit avant qu’elle ne m’en parle», a commenté Auger-Aliassime vendredi.
«Je trouve ça drôle, mais je ne crois pas que ce soit relié, a-t-il relativisé. Peut-être que les joueurs qui perdent le pensent, mais en même temps, je ne crois pas non plus!»
Évidemment, Félix a de plus grandes ambitions que cela, mais si jamais il ne remporte pas le titre en Australie, il pourra peut-être toujours se targuer d’avoir été parmi les ultimes survivants de la «malédiction de Netflix»...