Interdiction des animaux dans les logements: à qui la faute?
Agence QMI
Les maîtres qui ne s’occupent pas de manière appropriée de leur animal de compagnie seraient la principale raison qui pousserait les propriétaires à interdire les animaux dans une majorité des logements.
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À l’approche du 1er juillet, les organismes comme la Société protectrice des animaux (SPA) luttent pour l’abolition des clauses empêchant les locataires d’avoir un animal de compagnie dans leur logement.
Selon Martin Messier, président de l’Association des propriétaires du Québec (APQ), la faute ne revient pas aux animaux, mais bien aux propriétaires de toutous.
«Nous, on doit garantir la jouissance paisible des lieux, ce qui n’est pas toujours possible. Ce n’est jamais l’animal le problème, mais plutôt le maître de l’animal», a expliqué M. Messier.
«On laisse des animaux abandonnés, on ne ramasse pas les excréments et ça crée des problèmes pour les autres locataires qui, eux, nous demandent de ne pas avoir de voisins avec des animaux», a-t-il poursuivi en soutenant que les demandes d’interdiction sont souvent faites par les autres locataires d’un même édifice.
À ses yeux, une solution existe pour responsabiliser les locataires.
«Assurément qu’avec un dépôt de garantie, on pourrait sensibiliser les locataires à bien entretenir le logement, à en prendre soin et à prendre soin de leur animal», a mentionné le président de l’APQ.
À noter qu’au Québec, les dépôts de garantie sont interdits par la loi, sauf s’il s’agit d’un versement d’une autre somme d’argent que le premier loyer.