Intégration difficile au Québec pour plusieurs familles ukrainiennes

Des familles ukrainiennes arrivées au Québec pour fuir la guerre font face à de nombreux défis d’intégration.

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Que ce soit des difficultés à trouver un emploi ou même pour se loger, difficile de repartir à zéro dans un nouvel environnement.

Arrivé au Québec il y a six mois, Redwan El Gazal ne peut pratiquer la médecine, un métier qu’il pratiquait depuis plusieurs dizaines d’années en Ukraine.

«Je ne sais pas pourquoi je ne peux pas faire ça ici, partage-t-il. Ça c’est une chose, mais aussi de trouver un logement ce n’est pas facile ici. On a besoin d’amis pour nous donner une garantie. Ce n’est pas facile.»

Malgré tout, les familles rencontrées par TVA Nouvelles affirment avoir reçu beaucoup d’aide de la part des Québécois, notamment de la Québécoise Marie-Ève Jalbert.

Cette dernière travaille pour la firme de recrutement de personnel Randstad et est marraine de jumelage pour plusieurs familles ukrainiennes.

«J’ai commencé comme bénévole au début de la guerre, explique-t-elle. Avec mon fils on a placé plusieurs familles dans des familles d’accueil.»

Avec l’entreprise pour laquelle elle travaille, elle a ensuite créé le «projet Ukraine», dans lequel elle se dédit avec une collègue à accompagner des Ukrainiens dans l’intégration dans un milieu de travail, mais également dans leur vie.

«On les aide à trouver un appartement, par exemple, dit-elle. On les jumelle aussi avec d’autres bénévoles qui vont les aider à compléter des documents et autres.»

Les problématiques auxquelles font face les immigrants ukrainiens sont notamment en lien avec la reconnaissance de l’emploi, les visas ou même l’obtention permis de conduire.

La barrière de la langue peut également être un obstacle de taille lorsque les nouveaux arrivants ne parlent ni anglais ni français.