Insémination artificielle: elle utilise le sperme d’un inconnu rencontré sur Facebook

Agence QMI
Une Canadienne qui voulait à tout prix devenir maman s’est lancée à la quête d’un donneur de sperme sur Facebook, demandant à un pur inconnu de devenir le géniteur de ses enfants.
«À la banque de sperme, tu ne peux rencontrer le donneur que lorsque ton enfant aura 18 ans. Mais je voulais connaître la personne avant», a raconté l’Ontarienne Sarah Mangat, 34 ans, selon «The Independent» lundi.
Célibataire depuis près de 8 ans, la trentenaire a décidé de se lancer dans l’aventure de mère monoparentale en 2020, planifiant d’abord de faire affaire avec une banque de sperme.
Or, le processus «trop impersonnel» l’a rapidement refroidie, si bien que la femme s’est plutôt tournée vers le groupe Facebook «Canadian Sperm Donors» («donneurs de sperme canadiens» en français) pour trouver un géniteur.
«J’allais déjà devenir une mère de façon non-conventionnelle – pourquoi pas trouver le donneur moi-même», a-t-elle poursuivi au média anglais.
Après avoir discuté avec quelques personnes, et reçu quelques «messages bizarres», le courant est passé avec l’un d’entre eux, qui a accepté de devenir son donneur de sperme.
Sitôt, elle a entrepris 14 mois de tests de fertilité et de traitements auprès de la clinique de fertilité et de santé reproductive Victory en Ontario, avant de tomber enceinte de jumelles en novembre 2021.
«J’ai presque fait une crise cardiaque en apprenant qu’il y en avait deux», a-t-elle relaté.
Malgré des complications, la nouvelle maman a accueilli deux jumelles prématurées, Elora et Addison, le 30 avril 2022. Et après des mois traumatisants, où les deux bébés sous-développés ont dû restés branchés à des machines, la maman a finalement pu les ramener à la maison, en santé.
«Tu ne peux pas attendre pour toujours pour que la bonne personne arrive dans ta vie. Si tu penses à le faire seule, je dis “fais-le”. C’est la meilleure décision que j’aie prise», a-t-elle confié, pour le un an de ses bébés.