Inondation: cinq conseils pour protéger son sous-sol

Que votre maison soit située en zone inondable ou pas, des actions simples peuvent vous permettre de bien protéger votre sous-sol à toute éventualité. 

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Voici cinq conseils qui pourraient vous faire épargner à long terme, et pas à peu près: le coût moyen pour réparer un sous-sol inondé était déjà de 40 000$ en 2022, selon des données partagées par le gouvernement fédéral.

1- L’imperméabilisation du sol et des murs

Si vous apercevez des signes d’infiltration d’eau ou d’excès d’humidité dans votre sous-sol, le manque d’imperméabilisation des fondations et du sol est sûrement en cause.

«Avant de poser un revêtement de sol, on peut appliquer une membrane imperméable, autant sur le sol que sur les murs, explique Isabelle Audy, experte-conseil en rénovation pour RénoAssistance. Le béton, la céramique et le vinyle sont de très bons revêtements pour protéger son sous-sol.»

Le bois massif et les tapis, de leur côté, sont à proscrire en raison de leur vulnérabilité à l’humidité.

2- Gare aux fissures

Avec les années, des fissures peuvent émerger sur les fondations de votre maison. Les fissures horizontales peuvent être à la source d’infiltrations d’eau majeures. En cas de doute, il est donc conseillé de faire appel à un expert.

«Une fois par année, quand on est propriétaire, on devrait avoir recours à l’inspection d’un professionnel, surtout pour vérifier l’état des fondations et du drain français», poursuit-elle.

• Regardez aussi ce podcast vidéo tiré de l'émission de Alexandre Dubé, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

3- Des tâches à ne pas négliger

Le nettoyage des gouttières est une corvée lassante, mais ô combien nécessaire pour protéger son sous-sol! Idem pour le déneigement autour des fenêtres et des portes du sous-sol.

En effet, ces deux tâches permettent d’éviter que l’eau ne s’accumule ou vienne s’infiltrer «s’il y a moindrement une petite fissure ou si l’étanchéité des fenêtres ou le [calfeutrage] est mal fait».

«Certaines personnes qui nous appellent pour faire des rénovations à la suite de dégâts d’eau se rendent compte qu’elles étaient bien protégées, mais c’est le manque de nettoyage et d’entretien de ces installations qui a causé les infiltrations», note Isabelle Audy.

4- Clapet antiretour: un essentiel

Les averses diluviennes causées par la tempête Debby ont permis de réitérer l’importance d’un clapet antiretour. Cette technologie simple, mais efficace, permet d’empêcher le refoulement d’eaux usées par les appareils sanitaires ou les drains du plancher de la maison.

Une fois installé, il nécessite un nettoyage annuel puisque des débris peuvent se loger dans sa valve et affecter son efficacité ou son étanchéité.

Pour ce faire, il suffit d’enlever le couvercle d’accès, de retirer le clapet pour le nettoyer et de vérifier l’état du joint de caoutchouc, explique CAA Québec. Enlevez ensuite tout sédiment ou débris coincé dans la charnière et le tour est joué.

5- La pompe à puisard souvent sous-estimée

«Dans la plupart des dossiers que j’ai gérés dans la dernière année, la pompe de puisard était manquante»: Isabelle Audy invite les propriétaires à apprendre de l’erreur de leurs homologues et à procéder à l’acquisition de ce dispositif abordable, communément appelé «sump pump», qui permet d’évacuer l’eau hors des fondations de la maison.

Cette pompe est essentielle pour empêcher les débordements lorsque la nappe phréatique monte, et peut être dissimulée dans une pièce moins fréquentée du sous-sol, comme la salle de lavage ou l’atelier.

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