Initiations sadiques : «On n’a jamais eu connaissance de ces situations»

Gilles Courteau, commissaire de la LHJMQ dit ne jamais avoir reçu de plaintes pour des initiations dégradantes comme celles décrites par un jugement de la cour de l’Ontario. 

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«Rien au niveau sexuel de barbaries comme on a expliqué dans l’article n’a été rapporté», dit-il. «On n’a jamais eu connaissance de ces situations.»

Rappelons que d’anciens joueurs de la Ligue canadienne de hockey (LCH) ont dénoncé des rites de passage humiliants à leurs débuts au hockey junior, expliquant dans des documents de cour et des contre-interrogatoires avec le tribunal avoir subi des actes de torture et d’abus.

Pour sa part, la LHJMQ assure que les initiations n’ont jamais été aussi humiliantes.

«Si une initiation de ce genre est survenue, ce n’est jamais venu à mon attention», réitère M. Courteau. «On ne voulait plus que ça fasse partie de l’intégration dans une équipe de hockey, on voulait que tout le monde fasse partie de l’équipe au même titre qu’un vétéran ou une recrue.» 

M. Courteau affirme avoir mis en place une politique «tolérance-zéro» pour les rites de passage de cette nature et l’organisation a mis en place divers programmes d’aide aux joueurs. 

Québec Solidaire réclame que l’Assemblée nationale convoque la LHJMQ en commission parlementaire pour s’expliquer. 

«Je pense qu’on doit les convoquer», dit Vincent Marissal, député de Québec solidaire. «On aura d’autres questions à poser.»

Si la LHJMQ est appelée à témoigner, M. Courteau assure que l’organisation collaborera. 

Voyez son entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.