Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Société

Initiations dégradantes au hockey: «Je ne peux pas me l’expliquer»

Partager

TVA Nouvelles

2023-02-14T04:00:48Z
Partager

Lors de son passage à l’émission «Le Bilan», la ministre responsable du Sport, des Loisirs et du Plein air, Isabelle Charest s’est dite indignée et révoltée d’entendre les nombreux témoignages d’agression physique et mentale lors de rites d'initiation de plusieurs hockeyeurs qui ont été véhiculés dans les médias, lundi.

Une demande de recours collectif a été rejetée il y a quelques semaines à propos d’événements qui se seraient déroulés dans des équipes de la LCH, ce qui a fait en sorte que des témoignages ont été révélés

«J’ai gravité dans le monde du sport depuis près de 45 ans et jamais je n’aurais pu soupçonner qu’on ait des rites aussi dégradants, aussi humiliants, qui violent complètement l’intégrité des athlètes», explique-t-elle.

  • Écoutez la rencontre Montpetit-Fortin diffusée chaque jour en direct 13 h 55 via QUB radio :

La ministre a de la difficulté à concevoir que ce genre de comportement puisse être adopté par des athlètes, dont la discipline fait normalement leur force.

Publicité

«Je ne peux pas me l’expliquer, dit-elle. Est-ce que c’est la pression des pairs? Est-ce que c’est tout le monde le fait, faut le faire? C’est très difficile à dire, mais c’est sûr qu’il y a une certaine culture qui est complètement toxique, complètement néfaste qu’il faut qui soit changée.»

Elle invite également les personnes ayant été témoins ou victimes de tels actes à utiliser les outils mis en place par le ministère, soit l’Officier indépendant aux plaintes.

Mme Charest compte maintenant laisser le dossier judiciaire suivre son cours.

«On est vraiment rendu dans un système judiciaire donc je ne vais pas intervenir, dit-elle. Mais de mon côté, je continue de travailler pour faire en sorte que les outils qui sont en place soient les bons, qu’il n’y ait pas de faille, que la communication puisse se faire entre les différentes instances sportives.» 

Elle compte aussi continuer de collaborer avec le gouvernement fédéral.

«Je continue aussi de travailler aussi avec la ministre St-Onge parce que je sais qu’elle a développé l’outil qu’elle a, suite à ce qu’on a fait au Québec, soit le commissaire à l’intégrité, qui s’apparente beaucoup à l’officier indépendant des plaintes et je sais qu’elle pousse beaucoup pour que les autres provinces se dotent aussi d’un mécanisme semblable», continue-t-elle.

Voyez l’entrevue complète de la ministre dans la vidéo ci-dessus

Publicité
Publicité