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L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

Ingérence électorale chinoise: la comparution de la cheffe de cabinet de Trudeau réclamée

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Agence QMI

2023-02-26T15:28:42Z
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Le Parti conservateur a réclamé, dimanche, que la cheffe de cabinet de Justin Trudeau s’explique devant les députés aux Communes à la suite de révélations alléguant que le bureau du premier ministre aurait fait fi d’avertissements sur l’ingérence de la Chine dans les élections canadiennes. 

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Selon un reportage de Global News diffusé vendredi, le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) aurait averti les libéraux, trois semaines avant l’élection générale de 2019, qu’il enquêtait sur l’un de ses candidats, Han Dong. Le SCRS a établi que l’homme, élu en 2019 et réélu en 2021 comme député fédéral de Don Valley North, faisait partie d’un groupe de 11 candidats de la région de Toronto dont les candidatures étaient appuyées par la Chine.

Le SCRS serait allé jusqu’à recommander que la candidature de Han Dong soit rejetée par le Parti libéral, ont mentionné les sources de Global News.

«Il serait plus qu’outrageant que le premier ministre de notre pays soit informé que l’un de ses candidats libéraux a été compromis par le Parti communiste chinois et qu’il refuse catégoriquement de faire ce qui s’impose», a réagi dimanche le député conservateur Michael Cooper.

M. Cooper a exigé que la cheffe de cabinet de M. Trudeau, Katie Telford, soit citée à comparaître devant le Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre pour répondre aux allégations et clarifier ce que le cabinet du premier ministre sait de l’ingérence chinoise.

Le Globe and Mail et Global News ont mis dans l’eau chaude le gouvernement libéral ces dernières semaines en rapportant des informations du SCRS concernant l’aide qu’aurait apportée la Chine à certains candidats libéraux en 2019 et 2021.

M. Trudeau a depuis réagi en assurant que l’intégrité des élections n’a pas été touchée. Il a aussi rabroué le SCRS, critiquant le coulage d’information à des médias.

«Mais avec ces derniers rapports des médias, Justin Trudeau et son gouvernement ne peuvent plus fuir ou se cacher de ces allégations. Ils doivent dire la vérité», s’est insurgé Michael Cooper.

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