Inflations «invisibles» : Georges Pothier nous explique comment les identifier et leurs impacts dans nos portefeuilles.

Essence, épicerie, restaurants, loisirs... L'inflation s'infiltre partout et parfois de manière très subtile. Georges Pothier nous explique comment identifier cette inflation «invisible» ainsi que la différence entre chaque catégorie.

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Revoyez la chronique de Georges Pothier dans la vidéo en tête de cet article.

Au Québec, l’indice des prix à la consommation a bondi à 3,3 % en septembre, le rendant le plus élevé au pays. Et si certains prix semblent stables, il ne s'agit parfois que d'une illusion. 

Les experts parlent désormais de trois formes d’inflation «invisibles» :

• La réduflation : quand le format diminue, mais pas le prix. Une tablette de chocolat plus mince, un sac de croustilles plus léger, mais le prix, lui, ne change pas.
• La lésinflation : c’est la baisse de qualité pour un même prix. Moins de beurre, plus d’huile de palme, des ingrédients modifiés, etc. La qualité diminue, mais le prix n'est pas ajusté en conséquence.
• L’inflation sournoise : elle transforme des services inclus en options payantes : les déjeuners ne sont plus inclus dans les séjours à l'hôtel, la sélection de sièges d’avion facturée, des abonnements télé devenus plus cher pour éviter un visionnement interrompu par des publicités, etc. 

Restaurants et sorties : des choix à repenser

Les restaurateurs n’ont pas été épargnés : 85 % d’entre eux ont dû hausser leurs prix, parfois jusqu’à 100 % en dix ans pour la restauration rapide. Résultat : plus de trois Canadiens sur quatre fréquentent moins les restos, en particulier les jeunes adultes. 

Même le café à emporter devient un luxe qu’on savoure moins souvent qu'avant!

Fêtes et cadeaux : respecter son portefeuille

À l’approche du temps des Fêtes, la pression d’offrir se fait sentir. Selon l’experte en étiquette Julie Blais-Comeau, inutile de se ruiner : 25 $ suffisent pour un cadeau d’hôte ou de professeur. 

On privilégie les présents utiles et de saison comme des fleurs, gourmandises locales, huile d’olive ou chocolats,plutôt qu’un bibelot ou une bouteille de vin.