Indignation en Inde après le possible viol collectif d'une étudiante
AFP
La police indienne a arrêté trois hommes soupçonnés d'avoir violé une étudiante à Calcutta (est), a-t-on appris vendredi auprès des autorités locales, un an après le viol et le meurtre dans la mégapole d'une jeune médecin qui avait choqué le pays.
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Selon les premiers éléments de l'enquête rapportés par la presse locale, la victime a raconté avoir été violée mercredi par trois étudiants ou ex-étudiants dans une chambre d'un campus de la ville.
Le parti à la tête de l'exécutif de l'État du Bengale occidental, le All India Trinamool Congress (AITC), a promis d'infliger les «punitions les plus sévères» aux auteurs de ce crime.
Le Bharatiya Janata Party (BJP) du premier ministre ultranationaliste hindou Narendra Modi a aussitôt accusé les autorités locales d'être «incapables de protéger leurs filles».
En août dernier, le viol et le meurtre d'une interne en médecine dans un hôpital de Calcutta avaient suscité l'indignation de toute l'Inde, où les violences sexuelles contre les femmes sont un fléau.
L'auteur de ces crimes, un homme de 33 ans, a été condamné en janvier à la réclusion à perpétuité.
Quelque 90 viols ont été recensés chaque jour en 2022 dans le pays le plus peuplé de la planète - 1,4 milliard d'habitants - mais un grand nombre d'entre eux ne font pas l'objet de plaintes.
En 2012, le viol et le meurtre très médiatisé d'une jeune femme dans un bus de New Delhi avaient contraint le gouvernement à aggraver les peines prévues à l'encontre des violeurs, qui risquent désormais la peine de mort en cas de récidive.