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L'article provient de TVA Nouvelles

Indépendance de Santé Québec: «Ça ne peut pas être quelqu’un en haut qui prend ces décisions-là»

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Agence QMI

2024-05-13T16:47:11Z
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Pour remplir correctement sa mission et répondre aux besoins des patients, la nouvelle agence Santé Québec doit être indépendante et ne pas subir d’influence politique, selon la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ). 

«Avec la venue de Santé Québec, il y a quand même une opportunité pour remettre le réseau sur les rails, réseau qui est quand même assez mal en point», a déclaré le Dr Vincent Oliva, président de la FMSQ, en entrevue à LCN.

Ce dernier plaide pour une dépolitisation de la nouvelle agence pour qu’elle puisse avoir «la marge nécessaire pour prendre des décisions».

Il donne notamment en exemple le projet des mini-hôpitaux gériatriques, promit par le gouvernement Legault lors de sa campagne électorale, qui est «ballotté» et pour lequel «il n’y a pas eu de consultation», entre autres de l’association des médecins gériatriques «qui ne sont pas en faveur de ce projet».

  • Écoutez la rencontre politique avec Yasmine Abdelfadel et Marc-André Leclerc via QUB :

«[La dépolitisation du réseau] je pense que c’est possible, ça prend du courage. On ne dit pas que le gouvernement ne doit pas être imputable et ne doit pas donner des grandes orientations, ce qu’on dit c’est qu’il faut qu’il laisse la marge de manœuvre à ceux qui vont mettre en œuvre ces orientations», -a-t-il ajouté.

M. Oliva, qui est président de la FMSQ depuis 2021, affirme avoir visité plus d’une trentaine d’hôpitaux et que le terrain lui a permis de constater que les besoins sont différents d’une région à l’autre.

«Ça ne peut pas être quelqu’un en haut qui prend ces décisions-là. Souvent, ce sont les soignants qui sont au courant des besoins de la population, pas les bureaucrates», a-t-il lancé.

Outre l’indépendance de l’agence Santé Québec, la FMSQ plaide également pour la fin de la bureaucratie. 

«Si on débureaucratise, tout ce qui en découle va s’améliorer, a estimé M. Oliva. Prenons du temps pour donner des soins à la population plutôt que de réfléchir à comment l’encadrer».

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