Incendies historiques: les tranchées coupe-feu, une initiative vivement critiquée à Senneterre
TVA Nouvelles
À Senneterre, en Abitibi-Témiscamingue, la décision d’installer des tranchées coupe-feu est vivement critiquée par ses résidents en raison de la cicatrice que celles-ci laissent dans le paysage.
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«La madame, elle, c’est un terrain privé, on a bûché ses arbres chez elle. Ça aurait pu être préparé d’avance. Le feu est à 50 kilomètres, je ne pense pas que c’était une urgence demain matin», dénonce un citoyen.
Selon lui, l’administration semble avoir improvisé son initiative.
La Ville, de son côté, n’est pas du même avis; elle affirme avoir pris cette décision en collaboration avec la SOPFEU.
Elle ajoute qu’il y aura un reboisement.
- Écoutez Josée Poitras, agente à la prévention à la SOPFEU faire le bilan de leurs opérations via QUB radio :
«On n’a pas attendu que les flammes soient rendues chez nous pour faire cette protection-là. On va souhaiter qu’on l’ait fait pour rien. Comme la saison des feux de forêt va durer tout l’été, bien peut-être que c’est en juillet qu’on sera tellement content d’avoir déjà protégé la ville», dit la coordonnatrice aux mesures d’urgence de la Ville de Senneterre, Maryline Fournier.
La situation à Normétal n’a pas évolué.
Les évacués de l’Abitibi impatients de rentrer chez eux: «on ne peut pas continuer comme ça indéfiniment»
Les évacués de Lebel-sur-Quévillon ont trouvé refuge dans cette municipalité et remercie la ville pour son accueil, mais plusieurs sont impatients de rentrer chez eux après 9 jours d’exil.
«Les petits lits de camp, ce n’est pas très confortable, mais bon, c’est mieux que le plancher. Il faut qu’on retourne [à la maison] un moment donné, on ne peut pas continuer comme ça indéfiniment», dit une évacuée.