Incendie du Vieux-Montréal: un des brasiers les plus mortels depuis 50 ans dans la métropole?

L’incendie du Vieux-Montréal la semaine dernière pourrait être le plus mortel dans la métropole depuis près 50 ans si les craintes se confirment et que le bilan grimpe jusqu’à sept victimes.

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Le 21 janvier 1975, 13 personnes ont péri dans l’incendie du bar Gargantua de la rue Beaubien. 

Le criminel Richard Blass, qui venait de s’évader du pénitencier Saint-Vincent-de-Paul, avait forcé des clients à descendre au sous-sol, avant de mettre le feu à l’établissement.

Trois ans auparavant, le tristement célèbre brasier de l’établissement le Blue Bird avait fait 37 victimes. 

Depuis ces drames, aucun incendie n’avait fait autant de décès que celui du Vieux-Montréal, selon Guy Dupuis, du Musée des pompiers de Montréal. 

• Écoutez l’entrevue avec Thierry Lacroix, grand-père de Charlie Lacroix à l’émission de Sophie Durocher diffusée chaque jour en direct 15h15 via QUB radio: 

Beaucoup de victimes

À ce lieu historique, situé dans la caserne 30 sur Le Plateau-Mont-Royal, les guides recensent les incendies les plus marquants dans la métropole. 

«On n’a pas vu non plus d’incendies qui ont fait plusieurs blessés comme ça depuis de nombreuses années», a dit celui qui est aussi pompier auxiliaire.

Depuis, les équipements des pompiers se sont grandement perfectionnés. 

«Il y a 50-60 ans, les pompiers n’avaient pas d’appareils respiratoires, donc ce n’était pas facile aller sauver les victimes», a expliqué M. Dupuis. 

Équipement amélioré

Il rappelle que contrairement à des régions éloignées, comme L’Isle-Verte dans le Bas-du-Fleuve où 32 personnes âgées ont péri dans l’incendie d’une résidence, le temps de réponse des pompiers est généralement très rapide à Montréal.

Aussi, si les incendies font moins de victimes qu’autrefois, c’est en partie grâce à la prévention, mais aussi à l’amélioration de la technologie, notamment pour les détecteurs de fumée. 

Rappelons que plusieurs résidents du Vieux-Montréal sont restés coincés dans l’immeuble en feu. Certains ont sauté par des fenêtres et d’autres ont dû être évacués à l’aide d’échelles par des pompiers.  

D’autres, comme la jeune Charlie Lacroix et son ami, seraient restés prisonniers d’une chambre sans fenêtre, malgré deux appels au 911.