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L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

Impact des écrans chez les jeunes Québécois: Meta et TikTok à l’Assemblée nationale

Photo STEVENS LEBLANC
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Photo portrait de Geneviève Lajoie

Geneviève Lajoie

2024-11-06T05:00:00Z
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Les géants du numérique Meta et TikTok comparaîtront fin novembre devant les députés de l’Assemblée nationale chargés d’étudier l’impact des écrans et des réseaux sociaux chez les jeunes Québécois. 

«Tout le monde est d’avis qu’il faut mieux encadrer l’utilisation des écrans, c’est indéniable. Tout le monde est aussi d’avis que les plateformes jouent un grand rôle, occupent une grande place dans la vie des jeunes, donc on souhaite les entendre eux aussi», plaide la députée caquiste Amélie Dionne, présidente de la Commission spéciale devant se pencher sur leur omniprésence dans la vie des enfants et des adolescents.

Les parlementaires évaluent notamment la possibilité de bannir les téléphones intelligents des écoles, pas seulement des classes. Le Parti Québécois y est favorable et le ministre Bernard Drainville ne l’a pas exclu. Il est aussi question d’un âge minimal pour l’accès aux réseaux sociaux.

Meta Canada et TikTok Canada seront donc de passage en commission parlementaire le 25 novembre pour répondre aux interrogations des élus du Québec.

D’ici là, les députés seront sur le terrain. Après avoir entendu de nombreux scientifiques et représentants du réseau de l’éducation, la Commission spéciale débarque cette semaine dans les écoles de l’est du Québec pour prendre le pouls des élèves.

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La tournée a débuté mardi sur la Côte-Nord dans un établissement d’enseignement secondaire de la communauté autochtone de Pessamit et dans une école primaire de Baie-Comeau. Les prochains jours seront consacrés à des institutions du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie. Les députés se rendront ensuite à Québec, à Montréal et dans l’Outaouais. Tous les citoyens intéressés sont aussi invités à participer par l’entremise d’une consultation en ligne.

Des écoles qui ont serré la vis

Les élus ont choisi les établissements dans le but d’entendre des écoliers du primaire et des adolescents du secondaire aux profils variés: des écoles qui ont serré la vis au cellulaire, d’autres qui sont plus permissives, des écoles anglophones, francophones, privées et publiques.

«Suite à la consultation avec les experts, on a eu des informations comme quoi dans des milieux municipaux où les infrastructures sportives et culturelles sont très présentes, ça peut jouer sur le temps d’écran. Il y a aussi des écoles qui ont des outils pédagogiques plus nombreux que dans d’autres écoles, c’est tout ça qu’on souhaitait vérifier par la tournée des écoles en parlant aux élèves, si tout ça a un impact sur le temps d’écran», soutient la députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata.

Amélie Dionne raconte que les élèves consultés jusqu’ici se sont ouverts sur leurs habitudes numériques, sur celles de leurs parents et les règles qui prévalent à la maison quant au temps d’écran. Mais surtout, plusieurs ont souligné à quel point le cellulaire est un outil social pour les jeunes d’aujourd’hui.

«On a constaté qu’ils s’en servent beaucoup pour parler avec leurs amis. Nous, avant, c’était le bon vieux téléphone, on pouvait passer deux ou trois heures au téléphone», illustre-t-elle.

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