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L'article provient de TVA Nouvelles
Affaires

Immobilier: une chute de l’offre fait exploser les prix de 10%

Joël Lemay / Agence QMI
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Photo portrait de Martin Jolicoeur

Martin Jolicoeur

2025-04-14T12:27:14Z
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Malgré l’incertitude économique, les prix de l’habitation continuent de grimper fortement au Québec, en raison principalement d’une baisse du nombre de propriétés à vendre.

Au cours des trois premiers mois de l’année, le nombre d’inscriptions au Québec (34 479 propriétés) avait diminué de 4% par rapport l’année dernière. Par rapport à la moyenne historique pour cette période de l’année (48 355 inscriptions), le nombre de propriétés offertes est en baisse de 29%, note le plus récent rapport de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).

Cette situation n’est pas sans contribuer aux fortes augmentations de prix de vente constatées depuis le début de l’année 2025. Au premier trimestre, le prix médian des unifamiliales à l’échelle du Québec s’est élevé à 485 000$, ce qui représente une progression de prix soutenue de 10% et une hausse de 13% du prix médian par rapport à la même période l’an passé.

Dans la grande région métropolitaine de Montréal, où les inscriptions des résidences unifamiliales ont diminué de 7% depuis trois mois, le prix médian d’une résidence unifamiliale s’établit maintenant à 600 500$. Il s’agit d’une hausse de 8% par rapport au prix médian enregistré à pareille date en 2024.

• Regardez aussi ce podcast vidéo tiré de l'émission d’Isabelle Maréchal, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

«Cette situation est la résultante d’un nombre d’inscriptions en vigueur qui tend globalement à baisser, notamment dans le marché de Québec, impliquant des situations de surchauffe rappelant la période pandémique», fait remarquer Charles Brant, directeur du Service de l’analyse de marché de l’APCIQ.

«On note, parallèlement, un déséquilibre de marché qui s’accroît davantage à la faveur des vendeurs dans d’autres RMR et agglomérations, incluant certains marchés de villégiature. Cette situation est à suivre dans ce contexte d’incertitudes, car elle pourrait aussi traduire une certaine hésitation des propriétaires à mettre leur propriété sur le marché.»

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