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L'article provient de Le Journal de Montréal

Immobilier du bien-être: qu’est-ce que cette tendance qui gagne du terrain au Québec?

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Photo portrait de Laurence Morin

Laurence Morin

2025-08-13T15:57:26Z
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L’immobilier de bien-être, un concept en pleine croissance à l’échelle mondiale, s’implante progressivement dans les projets immobiliers québécois.

Ce type de construction est spécifiquement conçu pour optimiser le bien-être des occupants grâce à plusieurs caractéristiques: lumière naturelle abondante, air de qualité, espaces verts intégrés, eau purifiée, zones dédiées à la relaxation et infrastructures sportives.

Ces nouveaux complexes résidentiels s'apparentent à des «spas résidentiels» incluant saunas, hammams, piscines, espaces de détente et lieux favorisant les interactions sociales, comme l'explique Judith Ritchie, courtière immobilière spécialiste en immobilier de bien-être.

«Le mieux-être, c'est aussi être connecté avec la collectivité», précise-t-elle, au micro d’Isabelle Perron à QUB radio et télé, diffusé au 99,5 FM à Montréal, soulignant l’importance de la qualité de l’air dans ces environnements.

Le marché mondial de l’immobilier de bien-être pourrait atteindre 1 billiard de dollars canadiens d’ici 2028, selon un rapport publié sur le site du Global Wellness Institute.

«C’est énorme, poursuit la courtière immobilière. C’est la transformation de l’immobilier. C’est toute une génération d’acheteurs et d’investisseurs qui sont maintenant plus conscients des impacts que peut avoir une propriété sur sa santé.»

Cette approche reste néanmoins peu accessible au grand public, même si le type de marché se trouve dans une «pente ascendante», note le courtier immobilier Yanic Parent.

«Ce sont pour les gens qui ont les moyens financiers, insiste-t-il. Les plus fortunés peuvent se payer ce genre de concept là qui va, avec le temps peut-être s’aplanir et être un peu plus accessible pour certaines personnes.»

Si l'immobilier de bien-être semble réservé aux plus fortunés, Judith Ritchie rappelle que des alternatives existent sans investir dans des logements dispendieux.

«On peut avoir des plantes chez soi, assure-t-elle. C’est vraiment à la portée de tous pour dépolluer l'air extérieur, pour détoxifier son air et aussi pour apaiser l'esprit.»

Le phénomène attire aussi une clientèle plus âgée qui revend sa propriété pour opter pour la location dans des complexes offrant de nombreux services sous un même toit, observe Yanic Parent.

Accès à un gym, une piscine, des espaces communs, voire des cours de yoga: ces environnements répondent à un besoin croissant de socialisation et de qualité de vie.

Voyez l'entrevue complète à QUB, ci-dessus.

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