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L'article provient de Le Journal de Montréal

«Il y a une forte pression sur les prix qui n'est pas près de se calmer»: le coût moyen d’une maison à Montréal dépasse le cap du million

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Photo portrait de Yannick Beaudoin

Yannick Beaudoin

2025-08-21T20:21:45Z
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Le prix moyen des maisons vendues à Montréal lors du deuxième trimestre de 2025 dépasse le million de dollars, révèle le plus récent rapport de Centris.

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Le coût d’une propriété dans la métropole a donc quintuplé en un peu plus de 25 ans, souligne le directeur du service de l’analyse des marchés à l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), Charles Brant.

«Ça frappe les esprits parce qu’effectivement, à l’époque, le prix moyen était aux alentours de peut-être 150 000$, 200 000$, juste avant les années 2000, peut-être à la fin des années 90. Maintenant, on est vraiment rendu ailleurs», a-t-il expliqué en entrevue sur les ondes de LCN.

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La crise du logement, la hausse des taux d’intérêt et un certain rattrapage avec le reste du Canada expliquent cette situation, mentionne l’expert, mais le principal facteur demeure «le fort déséquilibre entre l’offre et la demande».

«On n’a pas construit assez de maisons unifamiliales au cours des 10 dernières années et forcément, on paye le retard parce qu’on a eu aussi de fortes vagues d’immigration. Et donc ça, c’est venu un petit peu brouiller les cartes», indique M. Brant.

«Et c’est pour ça qu’on se trouve dans une situation maintenant où il y a une forte pression sur les prix qui n’est pas près de se calmer, je vous dirais, tant qu’on n’aura pas résolu la problématique de l’offre», ajoute-t-il.

Contrairement aux marchés de Toronto et Vancouver, qui sont plus volatils notamment en raison de la spéculation et d’industries plus cycliques, celui du Québec connaît une progression plus linéaire.

«Le marché québécois est plus stable dans sa progression et c’est ça en fait ce qui crée un sentiment de confiance dans ce marché-là. C’est pour ça aussi que donc on a quand même de plus en plus de gens de l’extérieur aussi, quand ils le peuvent, ou de l’Ontario qui viennent acheter au Québec et notamment à Montréal», affirme le directeur du service de l’analyse des marchés à l’APCIQ.

Une chose est claire pour M. Brant: on ne construit pas assez de logements pour les familles du Québec.

«Il n’y a pas assez de terrains, surtout sur l’île. Quand on parle de l’île de Montréal, on voit qu’il y a un déficit de terrains important et c’est le problème».

Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.

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