Il s’effondre dans une longue file à la SAAQ après avoir attendu 4 heures
Les difficultés se poursuivent pour la société d’État
Le Journal
L’exaspération des Québécois envers les ratés du virage numérique de la SAAQ a monté d’un cran après la diffusion d’images montrant un homme s’effondrant dans une file d’attente d’un bureau de la société d’État, hier à Laval.
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L’organisme gouvernemental tente désespérément de transférer la plupart de ses services sur la plateforme transactionnelle, SAAQclic.
Or, longues files d’attente, problèmes techniques, des permis payés, mais invalides : la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) est empêtrée dans une série de déboires.
Une autre tuile est tombée sur la tête de la société d’État hier, selon des images relayées par TVA Nouvelles.
Un homme dans la cinquantaine, qui serait au Québec depuis peu, aurait joint la file de clients en matinée pour changer son permis de conduire, selon une témoin interrogée par le réseau télé qui a préféré taire son nom.
Après possiblement des heures d’attente, il s’est effondré au sol, nécessitant l’aide d’un bon samaritain qui se trouvait à proximité.
Est-ce la longue période le forçant rester debout qui a entraîné une faiblesse, comme le suggère une témoin de la scène ? La cause exacte de l’incident demeure mystérieuse, mais l’image a frappé l’imaginaire de plusieurs Québécois.
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Échec
Même certains élus n’ont pas hésité à prendre la parole sur les réseaux sociaux.
« Je suis indigné ! La SAAQ est de votre responsabilité [François Legault]. Les longues files d’attente, c’est votre fiasco, votre échec », a tweeté Marc Tanguay, le chef intérimaire du Parti libéral du Québec, en interpellant le premier ministre.
Face au tollé, la SAAQ a tenu à clarifier les circonstances de l’événement.
« Monsieur n’était pas sur place depuis 4 heures [comme l’a avancé la témoin] et il n’avait pas de rendez-vous », écrit le porte-parole Gino Desrosiers, sans préciser le temps d’attente approximatif auquel a dû se plier l’individu.
À midi, les secours ont été appelés à intervenir, malgré les souhaits contraires du quinquagénaire. Ce dernier aurait refusé de rencontrer les premiers répondants, « mais il a finalement accepté pour ensuite revenir dans la file d’attente », ajoute Gino Desrosiers.