Il se baladait dans les rues de Québec avec une arme chargée

Kathleen Frenette | Journal de Québec
Un homme qui se baladait dans les rues de Québec, en novembre 2019, avec une arme prohibée et chargée dissimulée dans son manteau a été trouvé coupable, vendredi, des infractions reprochées.
À l’époque, des informations obtenues par un enquêteur du SPVQ laissaient entendre que Senad Piskic «se livrait au trafic de stupéfiants» et qu’il portait sur lui «une arme chargée», comme l’a rappelé le juge Steve Magnan dans le cadre de sa décision.
Le 14 novembre de cette année-là, les policiers du Groupe tactique d’intervention du Service de police de la Ville de Québec ont donc procédé à l’arrestation du Bosniaque d’origine, âgée de 43 ans, alors qu’il venait de sortir de chez lui pour prendre un taxi.
«Lorsque les policiers ont procédé à l’arrestation de l’accusé, ce dernier a mentionné qu’il portait une arme dans la poche intérieure gauche de son manteau», a rappelé le président du Tribunal.
Il s’agissait d’une vieille arme de poing de marque Colt de calibre 32 dont la crosse en bois était recouverte de ruban adhésif. Saisie, l’arme a été sécurisée et le chargeur, à l’intérieur duquel se trouvaient six balles, a été vidé puis entreposé dans la salle des exhibits du SPVQ.
Au terme de son analyse et en se basant sur la preuve présentée au procès par le poursuivant, Me Jean-Simon Larouche et sur les rapports des experts, le magistrat a conclu que Piskic était bel et bien en possession de l’arme prohibée, que celle-ci était en condition de tir et que l’accusé ne possédait pas les permis requis pour posséder ce type d’arme.
L’homme qui possède des antécédents judiciaires en matière de voies de fait, menace, méfait et bris de probation reviendra devant le tribunal le 24 février pour les observations sur la peine.