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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Il s’est levé entre la première et la deuxième période: la sagesse ordinaire de Corey Perry

Il a gagné la Coupe Stanley et participé à cinq des six dernières finales

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Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

2025-06-13T18:30:30Z
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FORT LAUDERDALE | Sentant que les Oilers étaient dans le pétrin, Corey Perry s’est levé dans le vestiaire après la première période et ç’a été payant.

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Selon ses coéquipiers, le vétéran de 40 ans n’est pas le gars qui prend le plus souvent la parole, alors quand il le fait, tout le monde s’ouvre les oreilles toutes grandes.

Tirant de l’arrière 3 à 0 dans le match et 2 à 1 dans la série, les Oilers étaient effectivement dans le gros trouble après les 20 premières minutes de jeu, jeudi soir.

Alors qu’a donc bien pu dire Perry pour que l’équipe se relève avec quatre buts sans réplique, dont trois en deuxième période?

«Ce n’étaient pas des paroles de sagesse, a assuré un peu timidement le principal intéressé. J’ai seulement été honnête. Il fallait réaliser dans quelle situation nous étions et nous regarder dans le miroir pour prendre conscience de la façon dont nous jouions. C’est pas mal tout.»

Photo AFP
Photo AFP

Presque spontané

Ce n’était pas une décision spontanée que de se lever comme il l’a fait, mais presque. Les Panthers ont marqué un troisième but dans la dernière minute de première période et c’est la goutte qui a fait déborder le vase.

«Quand j’étais assis sur le banc, dans les 30 dernières secondes, nous étions à plat [sur la glace]. Il fallait que quelqu’un dise quelque chose, et je suis content que nous en soyons ressortis avec la victoire.»

C’est un peu comme si toute la saison de l’équipe était passée sous les yeux du vétéran qui a remporté la Coupe Stanley en 2007 avec les Ducks en plus de participer à cinq des six dernières finales.

«Rien n’a été facile pour nous. Nous sommes bons quand nous sommes acculés au pied du mur et que nous faisons face à de l’adversité. Nous avons trouvé une façon de bien gérer nos émotions et de simplement jouer au hockey. C’est le mot d’ordre des derniers jours parce que nous sommes bons avec la rondelle et quand nous voulons avoir la rondelle. Ça nous a menés jusqu’ici, alors pourquoi changer?»

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