«Il n’y a pas grand monde qui m’aime» : Paul Maurice, l’entraîneur mal-aimé
Agence QMI
Atteindre trois finales consécutives de la Coupe Stanley vous garantit certainement de vous faire quelques ennemis, et le toujours comique Paul Maurice a rappelé à tous qu’il était un mal-aimé, lundi.
En près de 30 ans comme entraîneur-chef, l’Ontarien a vu passer bien des gens. Se faire des amis n’a néanmoins jamais été sa priorité.
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«Il nous a dit que dans la confrérie de la Ligue nationale de hockey, il n’avait pas nécessairement beaucoup de contacts, a raconté le journaliste de TVA Sports Renaud Lavoie à l’émission “JiC”. Ça veut dire qu’il est un entraîneur qui semble un peu isolé sur son île et qui ne parle pas vraiment à tous les autres entraîneurs.»
En conférence de presse, un membre des médias lui a d’ailleurs demandé s’il avait reçu des félicitations à travers la ligue pour avoir mené les Panthers de la Floride aussi loin en séries. Sa réponse a été on ne peut plus honnête.
«Moi, il n’y a pas grand monde qui m’aime, alors le volume de messages et de textos est assez bas, a-t-il lancé. [L’entraîneur adjoint] Jamie Kompon a un problème. [...] Il doit bien avoir reçu 300 messages. Je suis loin de ça.»
Reste que Maurice a ses préférés à travers le circuit Bettman, comme l’a raconté Renaud Lavoie. L’homme de 58 ans reste proche avec le président des Canucks de Vancouver, Jim Rutherford, qui lui a offert son premier emploi avec les Whalers de Hartford au milieu des années 1990.
Le pilote des Panthers souhaite aussi aux Jets de Winnipeg, ses employeurs pendant près d’une décennie, une coupe Stanley.
L’autre est Pascal Vincent, l’entraîneur du Rocket de Laval, qui affronte d’ailleurs le club-école de l’équipe floridienne en séries de la Ligue américaine.
«Ces trois personnes-là sont très importantes pour lui. Il a dit qu’évidemment, il ne pouvait pas prendre pour le Rocket dans sa série face aux Checkers», a conclu Lavoie.
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