«Il nous manque de tout»: une course contre la montre avant la rentrée scolaire

Le réseau de l’éducation fait toujours face à une pénurie de main-d’œuvre à l’approche de la rentrée scolaire, a affirmé le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville.

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«Il nous manque de tout. Il nous manque des orthopédagogues, il nous manque des psychoéducateurs, il nous manque des psychologues, il nous manque des orthophonistes», a indiqué le ministre Drainville en entrevue sur les ondes de LCN, dimanche.

Le ministre de l’Éducation rappelle la nécessité de pourvoir des postes d’enseignants, de personnels de soutien et de professionnels avant la rentrée scolaire.

«L’important, c’est de combler le maximum de postes quand les élèves rentrent en classe», a mentionné le député de Lévis.

Volte-face sur les coupes budgétaires

Selon le président du Syndicat de l’enseignement de la région de Québec, François Bernier, la volte-face du gouvernement Legault, avec un réinvestissement de 540 millions $ en éducation après avoir ordonné des restrictions budgétaires de 510 millions $ quelques semaines plus tôt, est contre-productive en vue de la rentrée scolaire.

«Ça va être les prochaines semaines qui vont permettre au milieu de se réajuster avec ces nouvelles sommes qui ont été proposées, mais le mal est fait pour la rentrée», a-t-il expliqué.

Bernard Drainville croit que la hausse du nombre d’élèves dans la province ajoute de la pression sur les centres de service scolaire.

«Depuis 2018, on a 100 000 élèves de plus dans le réseau. Il y en a au moins 50% qui sont des élèves qui sont nés hors du Canada», a souligné le ministre de l’Éducation.

Le début de la rentrée scolaire sera marqué par des changements dans le système d’éducation, notamment l’interdiction des cellulaires et le vouvoiement obligatoire dans les classes.

Le ministre Drainville va également tenter de renforcer la laïcité dans les écoles au plus tard en décembre.

«Avec ce qui s’est passé à Bedford, on a vu qu’il y avait d’autres phénomènes de présence religieuse ou d’influence religieuse dans d’autres écoles. Moi, je pense qu’il y a urgence», a-t-il conclu.

Voyez les explications complètes dans le reportage ci-dessus.