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«Il n'y a pas de complémentarité plus optimale que l'éolien et l'hydroélectricité», assure la PDG d’Hydro-Québec

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Photo portrait de Samuel Roberge

Samuel Roberge

2025-08-28T16:39:48Z
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Qualifié de «plus grosse annonce de l’histoire de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent» par le premier ministre François Legault, le mégaprojet éolien dévoilé mercredi s’inscrit pleinement dans la stratégie énergétique d’Hydro-Québec, affirme la présidente-directrice générale (PDG) de la société d’État. 

• À lire aussi: Développement éolien: Québec annonce un partenariat «historique» avec les Mi’gmaq en Gaspésie

«Il n'y a pas de complémentarité plus optimale que l'éolien, l'hydroélectricité, et le bonheur, c'est qu'au Québec, on a beaucoup d'hydroélectricité», explique Claudine Bouchard en entrevue au micro de Mario Dumont, à QUB radio et télé, diffusée simultanément au 98,5 FM Montréal, jeudi matin.

La nouvelle PDG d’Hydro-Québec explique qu’avec ces futures éoliennes, il sera possible de laisser monter le niveau de l’eau dans les réservoirs des barrages hydroélectriques lorsque les vents permettront de produire beaucoup d’énergie dans le Bas-Saint-Laurent. Dans le cas contraire, la société d’État pourra utiliser l’eau accumulée dans les réservoirs pour compenser le manque.

«Un peu comme une batterie, illustre Mme Bouchard. On laisse l'énergie monter et quand on en a besoin, on la produit.»

Mais ce qui est encore plus rassurant, c’est que dans ce coin du Québec, «il vente», assure l’animateur Mario Dumont, qui connaît bien la région.

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Ce mégaprojet, avec ses estimations de production de 6000 mégawatts, représente à lui seul plus de la moitié des projets éoliens prévus au Québec dans les prochaines années. Il s’agit du plus grand parc éolien à l’étude en Amérique du Nord. Aux États-Unis, le plus ambitieux projet actuel prévoit une production de 3500 mégawatts.

À titre de comparaison, le barrage La Grande-2, à la Baie-James, produit 5000 mégawatts, précise Mme Bouchard.

L’entente tripartite entre l'Alliance de l'énergie de l'Est, la Mawiomi Business Corporation (MMBC) – qui incarne les valeurs environnementales des communautés Mi’gmaq de la région – et Hydro-Québec est qualifiée d’«historique», car elle marque une étape déterminante pour faire avancer ce projet d’envergure, même si sa réalisation va s'échelonner sur plusieurs années.

«On devrait voir les premières éoliennes dans une dizaine d'années probablement, indique la PDG d’Hydro-Québec. Et à ça, s'ajoute aussi le développement du réseau de transport parce qu'il faut le réseau de transport pour ramener cette énergie-là.»

Voyez l’entrevue intégrale dans l'extrait vidéo ci-haut.

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