Il finit chaque mois avec 10$ dans les poches, malgré un salaire de 50 000$ par an


Jean-Michel Clermont-Goulet
Sur TikTok, un jeune Américain raconte qu’il finit chaque mois avec à peine 10$ dans les poches, même s’il touche un salaire annuel de 50 000$. Dans sa vidéo, visionnée près de 4 millions de fois, il demande à sa communauté comment elle fait pour arriver en ces temps inflationnistes.
• À lire aussi: 5 trucs écolos qui vous feront économiser
• À lire aussi: On a parlé à un Montréalais qui n'a rien acheté depuis 1 an et demi: voici ses trucs
Le finissant du Minnesota explique que chaque mois, il touche des revenus de 2500$. Après avoir soustrait les dépenses courantes et essentielles (loyer, paiements de voiture, électricité, etc.), il ne lui reste qu’un peu plus de 300$ pour payer l’épicerie, l’essence et la nourriture pour ses animaux de compagnie.
«Je ne comprends pas vraiment pourquoi les Boomers et les autres générations peuvent me dire de juste mieux budgéter mes dépenses, alors que c’est le maximum que je peux faire. Ce n’est pas comme si je m’achetais un café tous les jours», dit-il.
«C’est complètement fou», ajoute-t-il.
@dilfboobs #stitch with @Blaire ✨ Allison #greenscreen ♬ original sound - dilfboobies
Aux autres dépenses s'ajoutent le remboursement de ses dettes étudiantes et de sa carte de crédit, si bien qu'il n'a aucune idée de comment il pourra un jour économiser pour s'acheter une maison.
Tous dans le même bateau
Parmi les quelque 16 000 commentaires sous la vidéo, de nombreuses personnes confient se trouver dans la même situation que le jeune homme du Minnesota.
«Ce genre de vidéo me rassure, en me montrant que je ne suis pas la seule dans cette situation», écrit une personne.
«Dude, mon paiement de voiture est juste en dessous de 800$ par mois et mon hypothèque 2000$. Mon mari fait 100 000$ par année et nous sommes pauvres», confie une utilisatrice de TikTok.
«J’essaie d’expliquer ça aux gens de plus de 40 ans et pratiquement aucun d'eux ne comprend, parce qu’ils ont acheté des maisons pour environ 10 cents», ironise une personne.
Une autre écrit qu’après les factures, les petites épiceries et l’essence, il ne lui reste rien. «On survit grâce au crédit et on espère que notre remboursement d’impôt réduira notre dette», écrit-elle.