Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Société

«Il faut agir plus rapidement»: l’APCHQ réclame plus de logements à Ottawa

Joël Lemay / Agence QMI
Partager

Agence QMI

2023-08-24T17:43:06Z
Partager

Ottawa doit augmenter le plus rapidement possible l’offre de logements au Québec pour faire face à la crise, mais surtout aider les jeunes ménages à s’acheter une première propriété, juge l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ). 

L’organisation a ainsi formulé quelques recommandations pour le gouvernement Trudeau qui prépare actuellement sa rentrée dans le cadre d’une retraite de son cabinet.

«Nous faisons face à une tempête parfaite dans le secteur de l’habitation. TOUS les indicateurs socio-économiques le démontrent, alors que l’accession à la propriété et au logement diminue, les besoins augmentent au Québec et au Canada», a fait valoir Maxime Rodrigue, président-directeur général de l’APCHQ.

«Il faut agir rapidement, massivement, stratégiquement et de façon concertée», a-t-il soutenu.

L’APCHQ estime qu’il faut surtout doubler le rythme de la construction résidentielle, alors que jusqu’à 620 000 logements supplémentaires seraient nécessaires juste au Québec d’ici 2030.

Pour ce faire, l’association espère qu’Ottawa va assurer un meilleur financement de la construction et de la rénovation de logements sociaux et abordables, mais aussi bonifier le remboursement de TPS pour les habitations neuves.

Afin d’encourager l’accès à la propriété – particulièrement chez les jeunes qui n’ont pas les moyens d’investir actuellement – l’APCHQ suggère de prolonger la période maximale d’amortissement des prêts hypothécaires assurés à 30 ans.

L’assouplissement du test de résistance hypothécaire lors de la qualification pour un nouveau prêt est aussi réclamé, tout comme de permettre aux parents d’aider à la mise de fonds de leurs enfants dans les régimes RAP ou CÉLIAPP.

L’APCHQ n’oublie pas non plus l’objectif de carboneutralité d’ici 2050 en proposant notamment de favoriser l’achat de maisons neuves écoénergétiques.

«Au Québec, 53 % des logements ont été construits avant 1980, ce qui implique qu’ils ont des besoins thermiques beaucoup plus importants», a rappelé Paul Cardinal, directeur du service économique de l’APCHQ.

Publicité
Publicité