Cruauté animale à Magog: il fait battre son chien qu’il trouvait trop vieux


Maxime Deland
Un homme de Magog a été arrêté pour avoir demandé à l’une de ses connaissances de battre son chien à mort parce qu’il était rendu trop vieux.
Cette épouvantable histoire de cruauté animale a eu lieu vendredi dernier, près de l’intersection des rues Dollard et Saint-Jérôme, à Magog, en Estrie.
Vers 20 h, un témoin a communiqué avec le 911 pour signaler les hurlements incessants d’un chien qui se faisait maltraiter par un individu.
Dépêchés sur les lieux, les policiers ont retrouvé le chien de race Husky complètement couvert de sang sur le terrain de son propriétaire.
Des membres de la Société protectrice des animaux (SPA) sont venus récupérer le chien encore vivant, mais n’ont eu d’autre choix que de l’euthanasier: les blessures qui lui avaient été infligées étaient trop importantes.
Les policiers ont interrogé le propriétaire de l’animal, qui a admis avoir demandé à l’une de ses connaissances de tuer son chien, car celui-ci était rendu trop âgé.
À la suite de cette déclaration aussi surprenante qu’incriminante, les forces de l’ordre ont mené une perquisition au domicile de l’individu, où trois chats ont été saisis. Ils ont été pris en charge par la SPA.
L’homme de 75 ans a été arrêté, avant d’être libéré par sommation.
Il pourrait faire face à des accusations de cruauté animale, de négligence et de complicité après le fait.
Lors de la perquisition effectuée chez le septuagénaire, les policiers ont également trouvé une soixantaine de comprimés de métamphétamine et des cigarettes de contrebande.
Les policiers de la Régie de police de Memphrémagog sont toujours à la recherche de l’homme ayant sauvagement battu le pauvre animal.
Il s’agit d’un individu qui serait âgé entre 60 et 70 ans, bedonnant, ayant une barbe de quelques jours et une moustache foncée. Il mesurerait environ 1,70 mètre (5 pi 7 po).
- Toute information susceptible d’aider les policiers à mettre la main au collet de cet homme peut être transmise avec l’enquêteuse Geneviève Allaire, au 819 843-3334 poste 227.